Le 16 mai 2006, la Commission internationale du Service international de recherches (CISIR) se réunira sous présidence luxembourgeoise pour une session plénière au Château de Senningen, près de Luxembourg.
La CISIR assure la surveillance du Service international de recherches, qui rassemble de nombreux documents datant de la Seconde guerre mondiale et de la période de l’après-guerre dans un but humanitaire: assurer le dédommagement des victimes de la guerre.
À l'ordre du jour de la réunion à Senningen figurent le suivi des activités du Service international de recherches au cours de l'année écoulées, ainsi que la demande d’ouvrir ses fonds d’archives à la recherche historique.
La Commission se réunira en présence des représentants de ses 11 États membres et du Comité international de la Croix-Rouge. Elle sera présidée par l'ambassadeur Paul Mertz du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg.
Le Service international de Recherches
La Commission du Service international de recherches a été créée suite à la conclusion des Accords de Bonn, le 6 juin 1955, entre le gouvernement allemand et les gouvernements alliés. Elle assure la politique générale et la supervision globale du Service international de recherches.
La Commission est composée de représentants gouvernementaux de 11 pays l'Allemagne, la Belgique, la France, les États-Unis, la Grèce, Israël, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Pologne et le Royaume-Uni. Le gouvernement allemand prend en charge les frais de gestion du Service de recherches.
Placé sous la direction administrative du Comité international de la Croix-Rouge, le Service international de recherches emploie environ 400 personnes. Son mandat consiste à recueillir et conserver le maximum d'informations sur les persécutés civils du régime national-socialiste en vue de répondre aux demandes de ces derniers ou de leurs proches.
(communiqué par le ministère des Affaires étrangères et de l’Immigration)