François Biltgen devant l'OIT à Genève: "Faire du travail décent pour tous une priorité politique globale"

Lors de son intervention devant les délégués des assises annuelles tripartites de l'Organisation internationale du travail (OIT) au Palais des Nations à Genève le 7 juin 2006, le ministre du Travail et de l'Emploi, François Biltgen, a salué l'intensification des efforts de l'OIT en vue de faire du sujet du travail décent une finalité prioritaire de l'agenda politique global. François Biltgen a constaté avec intérêt que l'idée progresse dans l'action de plus en plus d'enceintes internationales.

Dans ce contexte, le ministre a souligné l'importance d'une action cohérente, coordonnée et concrète de tous les acteurs.

La réforme du système ONU est en ce sens une tâche primordiale, l'OIT devant rester dans ce contexte, en accentuant ce rôle, l'organisation de référence pour tout ce qui relève de l'agenda pour un travail décent pour tous.

François Biltgen a particulièrement relevé la récente communication de la Commission européenne "Promouvoir un travail décent pour tous" qui positionne l'UE en partenaire fort de l'OIT en la matière, tout en mettant en pratique les idées développées sous l'impulsion du ministre du Travail et de l'Emploi luxembourgeois, alors président en exercice du Conseil des affaires sociales de l'UE, reprises par le Conseil européen des chefs d'État et de gouvernement.

Le ministre luxembourgeois a par ailleurs plaidé pour de nouvelles idées en vue d'une meilleure concrétisation du processus en cours. Dans ce contexte, il a apporté son soutien aux programmes de travail décent par pays, mis en place par le Bureau international du travail (BIT) et fixant des plans d'action, fixés par priorités spécifiques par pays, avec un suivi multilatéral des résultats.

Le cofinancement de ces programmes par les États membres est nécessaire.

Par ailleurs, l’inscription du travail décent dans les politiques de coopération et de développement est indispensable pour réaliser les objectifs fixés. Dans ce cadre, la politique de coopération luxembourgeoise, comme annoncé récemment par le ministre Jean-Louis Schiltz, l’aspect de l’intégration des jeunes dans le marché du travail normal, en dehors des mesures de formation sera un élément de plus en plus important dans la politique de coopération du Luxembourg.

Toutes ces idées ont été approfondies lors d’une entrevue bilatérale entre le ministre luxembourgeois et le directeur général du BIT, Juan Somavia.

Un dîner convivial avec la délégation tripartite luxembourgeoise ainsi que les Luxembourgeois en poste à Genève a clôturé le séjour du ministre François Biltgen à la 95e Conférence internationale du travail.

(communiqué par le ministère du Travail et de l'Emploi)

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