Journée météorologique mondiale le 23 mars 2007

Si la météorologie est reconnue depuis longtemps comme modèle de science sans frontières, la météorologie polaire est peut-être l’exemple ultime de ce principe. En reconnaissance de l’importance de l’Année polaire internationale (API 2007/2008) l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), dont l’Administration des Services Techniques de l’Agriculture (ASTA) est membre depuis 1953, a décidé de placer la Journée météorologique mondiale du 23 mars 2007 sous le thème "Météorologie polaire – étude des incidences planétaires".

Bien qu’elles se trouvent presque entièrement à l’écart des grands centres de peuplement, les régions polaires jouent un rôle fondamental dans le système climatique mondial. Le recul des glaciers, le retrait des glaces de mer, la fonte des calottes glaciaires ainsi que du pergélisol dus à l’élévation de la température à la surface du globe, sont des mutations qui ont suscité un grand intérêt chez les scientifiques. Dans l’Arctique des prévisions météorologiques fiables sont indispensables aussi bien pour les populations autochtones que pour la navigation maritime et les activités d’exploration et de production de gaz et de pétrole et, en Antarctique, elles le sont pour les opérations logistiques complexes, aériennes et maritimes, associées aux programmes de recherche, et pour l’industrie du tourisme en expansion.

Du fait du manque d’observations in situ des régions polaires, on a, très tôt, installé des stations météorologiques automatiques. Les stations d’observation en surface et en altitude communiquent régulièrement des messages codés qui revêtent une importance cruciale pour la prévision météorologique à l’échelle mondiale. Les satellites ont révolutionné la météorologie et la surveillance du climat et de l’environnement. Ils permettent aux scientifiques d’observer et de contrôler l’étendue de la banquise, le volume des calottes glaciaires, la productivité des eaux océaniques et les niveaux d’ozone stratosphérique.

Eloignées et inhospitalières, les régions polaires n’en sont pas moins le baromètre du réchauffement général, et l’eau stockée dans leurs énormes réserves de glace a des incidences considérables pour la planète entière.

(communiqué par le ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural / Administration des services techniques de l’agriculture)

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