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Jeannot Krecké aux Émirats arabes unis du 23 au 28 janvier 2009
Jeannot Krecké a également rencontré les dirigeants de plusieurs fonds d'investissement, notamment ADIH (Abu Dhabi Investment House), mais aussi de fonds souverains, en l'occurence Mubadala Development Company et ADIA (Abu Dhabi Investment Authority), un des plus importants fonds souverains et le deuxième plus grand investisseur institutionnel au monde. Établi il y a plus de trente ans, ADIA gère également les rentrées provenant de la vente du pétrole des Émirats. L’accueil réservé à la délégation luxembourgeoise par le directeur général d'ADIA, Sheikh Sultan bin Zayed Al Nehayan, membre de la famille royale, fut chaleureux, montrant un grand intérêt pour une coopération plus étroite avec les acteurs de la place financière luxembourgeoise. Le ministre de l’Économie et du Commerce extérieur a expliqué que le Luxembourg n’est pas opposé au principe des fonds souverains et a fait référence à la conférence organisée à ce sujet au Luxembourg en avril 2008.
Les nombreux contacts "business-to-business", organisés par l’agence de promotion du commerce extérieur, Luxembourg for Business, en collaboration avec la Chambre de commerce, ont eu lieu principalement à Dubai. Très fructueux, ils ont permis de jeter de bonnes bases sur lesquelles il sera possible de construire des relations commerciales durables. Certaines entreprises luxembourgeoises participant à la mission économique sont déjà actives depuis plusieurs années sur le marché des EAU et quelques projets avec des partenaires locaux sont sur le point de se concrétiser. Même si la crise économique actuelle ne favorise pas le développement des relations commerciales dans l’immédiat, des contacts créés aujourd’hui et développés dans le moyen terme permettront aux entreprises luxembourgeoises de mieux se positionner au sortir de la crise.
À Sharjah, le ministre Jeannot Krecké a eu une entrevue avec le prince héritier, Sheikh Sultan Bin Mohammed Bin Sultan Al-Qassimi. Jusqu’au milieu des années 50, Sharjah était le plus important des pays qui forment aujourd’hui la Fédération des EAU, mais n’a pas pu suivre la croissance économique extraordinaire de Dubai et d’Abu Dhabi faute de ressources pétrolières. Grâce à sa proximité avec Dubaï, Sharjah a cependant réussi ces dernières années à attirer un grand nombre d'investisseurs et d'hommes d'affaires cherchant à s'implanter aux Émirats en évitant Dubaï, devenue beaucoup plus onéreuse. Le ministre et le prince se sont accordés pour dire que l’avenir de nos pays respectifs dépend fortement de notre capacité à établir une économie de la connaissance et pour ce faire, Sharjah a développé une politique de développement actif de l'économie du savoir. En effet, grâce à ses deux universités, Sharjah est devenu un lieu de prédilection des étudiants issus des pays du monde arabe lors du choix de leurs études.
Ra’s al Chaima, ultime étape de la mission économique, est le dernier Émirat à avoir rejoint la fédération en 1972. Possédant une "free trade zone" (zone de libre échange), Ra's al Chaima mise, entre autres, sur développement durable et les éco-technologies pour y asseoir sa croissance économique. Dans ce contexte, le ministre de l’Économie et du Commerce extérieur a signé avec les autorités de Ra’s al Chaima un "mémorandum of Understanding" qui vise à établir une coopération privilégiée dans ces deux domaines. L’accord prévoit notamment la promotion des échanges de compétence ainsi que la participation d’entreprises luxembourgeoises à des projets et activités dans le domaine des éco-technologies à Ra’s al Chaima. Il s’agit en effet de la première réalisation d’une action concrète proposée dans le plan d’action éco-technologies adopté récemment par le gouvernement.
(communiqué par le ministère de l'Economie et du Commerce extérieur)