Mady Delvaux-Stehres à la 3046e session du Conseil de l'Union européenne (Éducation/Jeunesse/Culture) à Bruxelles

Le 19 novembre 2010, Mady Delvaux-Stehres, ministre de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle, a assisté à la 3046e session du Conseil de l’Union européenne (Éducation/Jeunesse/Culture) à Bruxelles.

Les ministres de l’Éducation ont adopté plusieurs conclusions :

1. Conclusions sur les priorités de la coopération européenne renforcée en matière d'enseignement et de formation professionnels pour la période 2011-2020

Ces conclusions exposent une vision globale de l'enseignement et de la formation professionnels (EFP) en 2020 et visent à créer un système européen d'EFP qui soit plus attrayant, pertinent, orienté vers les carrières, innovant, accessible et souple qu'en 2010. Elles fixent également, pour la période 2011-2020, les quatre objectifs stratégiques suivants:

• améliorer la qualité et l'efficacité de l'EFP - améliorer son attrait et son adéquation avec le marché du travail;
• faire en sorte que l'éducation et la formation tout au long de la vie et la mobilité deviennent une réalité;
• encourager la créativité, l'innovation et l'esprit d'entreprise;
• favoriser l'équité, la cohésion sociale et la citoyenneté active.

Les conclusions guideront notamment les travaux de la réunion ministérielle qui aura lieu dans le cadre du processus de Copenhague à Bruges, le 7 décembre 2010 et serviront de base pour un communiqué spécial qui sera adopté à l'issue de celle-ci.

2. Conclusions sur l'initiative "Jeunesse en mouvement" - Une approche coordonnée en réponse aux défis auxquels les jeunes sont confrontés

Il s’agit d’une des sept initiatives phares proposées dans le cadre de la stratégie "Europe 2020". Elle a pour but de "libérer le potentiel des jeunes aux fins d'une croissance intelligente, durable et inclusive dans l'Union européenne".

3. Conclusions sur l'accroissement du niveau des compétences de base dans le cadre de la coopération européenne relative aux écoles du 21e siècle

Le Conseil affirme dans ces conclusions qu'il faut prendre des mesures plus efficaces pour remplir les critères de référence fixés pour 2020 càd. de ramener le nombre de personnes ayant une maîtrise insuffisante des compétences de base (lecture, mathématiques et sciences) à un niveau inférieur à 15 % en 2020.

Il met en évidence plusieurs domaines auxquels il convient de prêter attention, tels que la conception des programmes, l'intérêt pour la lecture, l'incidence des nouvelles technologies et la dimension hommes-femmes.

4. Conclusions sur l'éducation au développement durable

Le Conseil invite les États membres à soutenir l'éducation au développement durable en l'intégrant dans les stratégies nationales d'éducation et de formation tout au long de la vie et en dotant les enseignants et les formateurs des connaissances, compétences et attitudes nécessaires.

Enfin, lors d’un débat d’orientation relatif au rôle de l’éducation et la formation dans la lutte contre la pauvreté, l’inégalité et l’exclusion sociale, Madame Delvaux a souligné l’importance pour les enfants issus de l’immigration et/ou défavorisés, d’apprendre une langue commune à l’école pour favoriser leur inclusion sociale et pour augmenter leurs chances de réussite.

Concernant les enfants qui ont quitté ou qui risquent de quitter prématurément le système scolaire, le recours à des activités sportives ou culturelles aide les jeunes à regagner confiance en eux ce qui a un impact positif sur leur parcours scolaire. Au Luxembourg tout élève quittant l’école sans certification est contacté et suivi par l’Action locale pour jeunes qui le soutient et le conseille concernant l’insertion dans le monde professionnel ou la réinsertion dans une formation.

(Communiqué par le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle)