"Un honneur personnel, français et luxembourgeois": Déplacement officiel du Premier ministre pour la réception de Jules Hoffmann à l'Académie française à Paris

Le 30 mai 2013 le Premier ministre Jean-Claude Juncker assistera à la réception solennelle et officielle du professeur Jules Hoffmann, né en 1941 à Echternach, naturalisé français en 1970, à l’Académie française sous la Coupole de l’Institut de France à Paris (6e), 23, quai de Conti.

M. Hoffmann a été élu à l’Académie française comme 722e académicien le 1er mars 2012 au premier tour de scrutin avec 17 voix sur 23 votants. Le mot "rôdeur-se" du Dictionnaire lui est attribué.

Depuis les Lumières, l’Académie a accueilli dans ses rangs de grands savants tels Laplace, Pasteur ou Poincaré.

La découverte par Jules Hoffmann et ses collaborateurs des mécanismes de défense contre les infections chez la drosophile a contribué largement à la compréhension du rôle de l’immunité innée chez l’homme. Pour ses recherches hors du commun, le professeur Hoffmann a reçu le prix Nobel de physiologie-médecine en 2011.

Lors de la susdite réception, le professeur Hoffmann prononcera l’éloge de Jacqueline de Romilly, philologue, écrivain, professeur et helléniste décédée en 2010.

Jules Hoffmann sera reçu par Yves Pouliquen, médecin ophtalmologue, entouré de ses deux parrains Jean-Marie Rouart, romancier, essayiste et chroniqueur, et Amin Maalouf, écrivain franco-libanais.

Jules Hoffmann est le premier membre de l’Académie française avec des origines luxembourgeoises. "L’élection de Jules Hoffmann à l’Académie française est tout d’abord un honneur très personnel et plus que mérité pour le grand scientifique qu’est le professeur Hoffmann. Mais c’est également un honneur pour le Luxembourg et les Luxembourgeois. Après tout, Jules Hoffmann est né Luxembourgeois à Echternach. Il n’a jamais oublié son pays natal. Et je peux ajouter que les Luxembourgeois aussi ne l’ont jamais oublié. Je tiens donc à le féliciter de tout cœur pour cet immense honneur et pour lui personnellement, pour la France et la langue française, pour le Luxembourg, mais aussi pour la dimension européenne et universelle de l’Académie française", note le Premier ministre dans ce contexte.

Communiqué par le ministère d'État