Le 17 septembre 2014, le Premier ministre Xavier Bettel s’est rendu en Suisse pour une visite officielle. Il a été reçu avec les honneurs militaires à Neuchâtel par le président de la Confédération suisse et chef du Département fédéral des affaires étrangères, Didier Burkhalter. Les interlocuteurs ont fait le point sur les relations bilatérales et ont abordé les principaux dossiers de l’actualité politique européenne et internationale. Ils ont confirmé que les relations politiques et économiques entre la Suisse et le Luxembourg sont excellentes.
En 2013, la Suisse fut le principal partenaire commercial du Luxembourg hors de l’Union européenne et s’était classée au quatrième rang des marchés les plus importants du Luxembourg en matière d’exportations hors UE. Le Premier ministre a notamment évoqué les relations étroites entre les deux pays dans le secteur financier. "Les deux places bancaires partagent beaucoup de similitudes et se retrouvent toutes les deux dans une période transitoire vers une politique de transparence. Dans ce processus de réorientation, une collaboration étroite représente un avantage pour chacun et on peut apprendre l’un de l’autre", a souligné Xavier Bettel.
Xavier Bettel et Didier Burkhalter ont aussi visité l’entreprise Spectra Time à Neuchâtel. Cette société est parmi les leaders mondiaux sur le marché d’horloges spatiales. Spectra Time a notamment livré les horloges pour les satellites opérationnels du système européen de navigation Galileo.
Le Premier ministre Xavier Bettel fut ensuite accueilli au Palais fédéral ouest à Berne par la vice-présidente de la Confédération suisse et chef du Département fédéral de justice et police, Simonetta Sommaruga. Parmi les sujets abordés ont figuré la participation des citoyens et les relations entre la Suisse et l’Union européenne.
Le Premier ministre a également rencontré la conseillère fédérale et Chef du Département fédéral des finances, Eveline Widmer-Schlumpf au Bernerhof à Berne. En matière de fiscalité, les interlocuteurs ont souligné l’importance d’avoir une seule norme globale en matière d’échange automatique d’informations qui devra être appliquée à l’échelle mondiale.
Communiqué par le ministère d’État