Le Haut Comité pour le soutien, le développement et la promotion de l’industrie dresse un bilan

Créé pour soutenir et donner un nouvel élan au secteur, le Haut Comité pour l’industrie s’est réuni en date du 23 mars 2015 sous la présidence du Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie, Étienne Schneider, en présence des membres du gouvernement Pierre Gramegna, Dan Kersch, Nicolas Schmit, Marc Hansen, Camille Gira et de plusieurs représentants du secteur industriel.

Lors de cette réunion, un bilan a été fait des mesures réalisées jusqu’à présent suite aux recommandations émanant des différents groupes de travail thématiques mis en place par le Haut Comité. Ces groupes de travail avaient formulé des propositions suite à des réflexions approfondies autour de différents sujets visant à améliorer l’environnement des affaires pour les entreprises manufacturières.

Parmi ces recommandations figure la refonte des instruments de la banque de développement publique luxembourgeoise SNCI. D’autres mesures réalisées dans le cadre des travaux du Haut Comité portent par exemple sur l’intégration de la "Learning Factory" située à Foetz dans le dispositif des centres de formation existants, la création de l'Institut de la propriété intellectuelle conférant une visibilité accrue du Luxembourg en tant que terre d’accueil pour les entreprises innovantes ou encore le traitement fiscal des frontaliers belges pour les journées de travail prestées en dehors du territoire luxembourgeois.

Le Haut Comité a eu un échange de vues sur les prix de l’énergie au Luxembourg, ainsi que sur le système européen des quotas d’émission de gaz à effet de serre. Le gouvernement favorise l’introduction simultanée d’un système de stabilisation des prix du carbone et d’une réforme structurelle du système des quotas visant à renforcer la protection contre les "fuites de carbone" qui ne pénalise plus les entreprises industrielles performantes.

Afin de réduire le délai entre la décision d’investissement et l’exploitation effective d’une activité industrielle, le Haut Comité propose d’étudier l’opportunité de dissocier le permis de construire de l’autorisation d’exploitation. 

Des modalités visant une organisation de travail plus flexible dans les entreprises manufacturières ont été discutées. Plusieurs de ces mesures feront l’objet de discussions entre les partenaires sociaux au sein du Comité permanent du travail et de l’emploi.

En outre, le Haut Comité étudie l’opportunité de lancer une campagne nationale de promotion du secteur industriel et la mise en ligne d’une plateforme visant à promouvoir les métiers techniques et proposant des stages en industrie. Par ailleurs, il a été convenu de soutenir les formations techniques industrielles et la mise en place des infrastructures nécessaires pour accompagner les efforts des entreprises en matière de formation initiale, continue et de (ré)insertion.

Le Haut Comité a identifié la nécessité de créer un régime de stages permettant aux entreprises industrielles d’accueillir des jeunes ou des demandeurs d’emploi. Les conseils dispensés par la Maison de l’orientation et par l’ADEM en matière d’orientation et de réinsertion revêtent dans ce contexte une importance croissante.

En matière de RDI au Luxembourg, le Haut Comité a réaffirmé le besoin de la mise en place de structures favorisant la valorisation des résultats de la recherche publique et le transfert de technologies dans l’intérêt de l’économie nationale. La concentration des activités de recherche sur le site Esch/Belval contribuera à renforcer les liens entre chercheurs et entrepreneurs. Pour le Haut Comité, l’éventail des aides et instruments revenant aux partenaires privés et publics est à maintenir à un niveau budgétaire élevé.

Communiqué par le ministère de l’Économie

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