Produits de l’agriculture domestique dans les restaurants scolaires et universitaires: réaction du ministère de l’Éducation nationale au communiqué de la Bauerenallianz

En réaction au communiqué de presse de la Bauerenallianz du 16 mars 2016, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse tient à rectifier certains points que la Bauerenallianz a mal interprétés dans la réponse du ministère à une question parlementaire sur la politique d'achat de Restopolis en matière de produits du terroir (question 1791 du 29 février 2016 des députés André Bauler et Claude Lamberty).

  1. 30 % de TOUS les produits transformés dans les restaurants scolaires et universitaires de Restopolis proviennent de l’agriculture luxembourgeoise, contrairement aux affirmations de la Bauerenallianz selon lesquelles seulement 30 % des produits laitiers, des viandes et des légumes proviendraient du terroir.
  2. Quasi 100% des produits laitiers et produits de boulangerie vendus ou transformés proviennent de l’agriculture locale.
  3. Lors des appels d’offres publics pour les produits de viandes et de salaisons, Restopolis exige que 100% des produits proviennent de l’agriculture domestique.
    Ce n’est qu’en cas de rupture de stock ou en cas d’impossibilité de commander auprès d’un producteur luxembourgeois que le soumissionnaire est autorisé à recourir à un produit issu de la Grande Région.
  1. Pour les fruits et légumes cultivés au Luxembourg, préférence est donnée aux produits de l’agriculture luxembourgeoise. Il s’avère toutefois que la production annuelle de fruits et de légumes au Luxembourg ne suffit pas pour répondre aux besoins de la préparation de plus de 13.000 repas journaliers dans les restaurants de Restopolis.
  2. Dans tous les restaurants et cafétérias,  Restopolis vend des boissons de producteurs luxembourgeois.
  3. Les produits traditionnels luxembourgeois comme la moutarde, le vinaigre, le miel, etc., sont exclusivement achetés auprès de producteurs luxembourgeois.
  4. Restopolis s’engage depuis des années à s’approvisionner en produits issus du marché local pour autant que ces derniers satisfassent aux critères de qualité et permettent de respecter les budgets alloués à l’exploitation de la restauration scolaire et universitaire.

Communiqué par le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enfance et de la Jeunesse