Jean Asselborn au Conseil "Affaires générales (art.50 TUE)" de l’Union européenne

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Jean Asselborn et Michel Barnier, négociateur en chef chargé de la préparation et de la conduite des négociations avec le Royaume-Uni

 

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé au Conseil "Affaires générales (art.50 TUE)" de l’Union européenne, qui s’est tenu à Bruxelles, le 20 mars 2018.

En amont de la réunion du Conseil européen (article 50) qui se tiendra le 23 mars 2018 à Bruxelles, les ministres ont fait le point sur l’état d’avancement des négociations et se sont penchés sur le projet d’orientations sur le cadre des futures relations avec le Royaume-Uni après son retrait de l’UE.

Le ministre Asselborn a exprimé sa satisfaction quant aux progrès accomplis par le négociateur en chef de l’UE, M. Michel Barnier dans les négociations de l’accord de sortie, dont notamment les dispositions relatives aux droits des citoyens. 

Concernant le projet d’orientations sur la relation future, le ministre s’est prononcé en faveur d’un accord de libre-échange "équilibré, ambitieux et de large portée" entre l’UE27 et le Royaume-Uni, tout en tenant compte des positions de négociations définies par le gouvernement britannique. Il est dans l’intérêt des deux parties d’aboutir à un partenariat capable de faire face aux défis mondiaux comme la sécurité internationale, le changement climatique et le développement durable. De même, l’accord devrait inclure des dispositions relatives à la libre circulation des personnes physiques basée sur la réciprocité et la non-discrimination, à la coordination en matière de sécurité sociale et à la reconnaissance des qualifications professionnelles.

Le ministre Asselborn a également plaidé pour un traitement adéquat du secteur des services, y inclus les services financiers, dans les négociations avec le Royaume-Uni, tout en respectant l’intégrité du marché unique, le maintien de conditions équitables et l’autonomie décisionnelle de l’UE. Il s’est félicité de la solidarité entre les 27 qui devra permettre de prendre en compte les intérêts de tous les États membres pour la relation future entre l’UE et le Royaume-Uni. 

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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