Accès au deuxième cycle d’études médicales en France pour les diplômés de l’Université du Luxembourg

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Signature du protocole additionnel relatif a la coopération scientifique et universitaire

 

Marc Hansen, ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, ont signé le 20 mars 2018 à Paris, un protocole relatif à la coopération scientifique et universitaire entre le gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg et le gouvernement de la République française.

Le gouvernement luxembourgeois avait décidé en mars 2017 de mettre en place un premier cycle d’études médicales de niveau bachelor. Cette décision nécessite le développement de partenariats avec des universités étrangères afin d’assurer l’accès, pour les diplômés concernés, au deuxième cycle d’études médicales.

Le protocole de 2010 prévoit que chaque année, un maximum de 34 étudiants en médecine de l’Université du Luxembourg, peuvent, à la suite de leur première année en médecine à l’Université du Luxembourg, être admis à s’inscrire en deuxième année d’études auprès d’une des universités de Lorraine, Strasbourg, Paris V et Paris VI, en vue respectivement de l’obtention des diplômes de formation générale, puis approfondie en sciences médicales et des diplômes de formation générale, puis approfondie en sciences odontologique.

Le nouveau protocole signé le 20 mars 2018 prévoit, en plus des dispositions de 2010, que chaque année à partir de 2022, un maximum de 25 autres étudiants de l’Université du Luxembourg, peuvent, après avoir réussi la troisième année en médecine à l’Université du Luxembourg, être admis à s’inscrire en première année de formation approfondie en sciences médicales auprès d’une des universités de Lorraine, Strasbourg, Paris V et Paris VI.

Cet accord s’inscrit dans le cadre de la décision du gouvernement de développer les études universitaires de médecine au Luxembourg et de contribuer ainsi à la pérennisation d’un nombre suffisant de médecins au Luxembourg.

Communiqué par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

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