Jean Asselborn au Conseil Affaires étrangères – Commerce informel de l’UE à Innsbruck

Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, a participé à la réunion informelle du Conseil Affaires étrangères – Commerce de l’Union européenne qui s’est tenue à Innsbruck, les 4 et 5 octobre 2018.

  1. ©MAEE

    Jean Asselborn avec Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État français auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères
  2. ©MAEE

    Jean Asselborn et Peter Altmaier, ministre fédéral allemand de l'économie et de l'énergie

 

La réunion informelle des ministres a été consacrée, dans le contexte des défis liés à la politique commerciale européenne, à la modernisation de l’OMC, l’état des lieux des accords bilatéraux de libre-échange de l’Union et les relations transatlantiques.

"Nous traversons une période de turbulences inédite et d’attaques répétées à l’encontre du système commercial multilatéral", a d’emblée fait remarquer Jean Asselborn, en référence notamment au blocage de l’OMC, "où il existe un véritable risque que nous revenions à un système commercial global basé sur la loi du plus fort". Expliquant que l’Union européenne doit peser de tout son poids pour éviter une telle situation, il s’est félicité des travaux entrepris par la Commission en vue de moderniser l’OMC.

Dans ce contexte, Jean Asselborn a notamment souligné l’importance d’empêcher que certains pays ne profitent des bénéfices du libre-échange tout en poursuivant des politiques dirigistes ou protectionnistes incompatibles avec les règles de l’OMC et au détriment des entreprises européennes, ainsi que sur l’importance d’absolument tenir compte des besoins des pays les moins développés dans les efforts de modernisation du système commercial.

"Nous devons garder à l’esprit qu’il n’y a pas que des gagnants de la globalisation et la mondialisation suscite beaucoup de craintes", a-t-il expliqué, en ajoutant que "s’il est clair que nous ne pouvons pas revenir au protectionnisme - car on a bien vu ce que cela a donné par le passé - nous devons faire en sorte que de nouvelles guerres commerciales ne conduisent à de véritables conflits. Pour cela, il est donc important d’être transparent envers la société - je pense aux accords que l’Union négocie avec ses partenaires - et faire en sorte que ces derniers ne conduisent pas à un nivellement vers le bas de nos normes, standards et de nos valeurs, afin qu’au contraire, nous puissions exporter nos valeurs, notamment sociales et environnementales".

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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