Étienne Schneider a participé à Bruxelles au Conseil "Affaires étrangères/Défense"

Le Vice-Premier ministre, ministre de la Défense, Étienne Schneider a participé en date du 20 novembre 2018 à la réunion des ministres européens de la Défense à Bruxelles où l'état d'avancement des travaux de mise en œuvre de la politique de défense européenne commune a été passé en revue. Lancée il y a un an, la "Coopération Structurée Permanente" (CSP, ou Pesco, son acronyme anglais) vise l’ébauche d’une "zone euro de la défense" en stimulant la coopération, la planification, le développement technologique, les investissements "intelligents" et les projets industriels en commun. Le Luxembourg participe à la "Coopération Structurée Permanente" depuis son lancement. 

©Direction de la Défense
Étienne Schneider, Vice-Premier ministre, ministre de la Défense en discussion avec Elzbieta Bienkowska, Commissaire européenne au marché intérieur et à l'industrie

 

Lors de son intervention, Étienne Schneider a souligné qu’une telle coopération est essentielle pour permettre à l’UE de jouer un rôle plus important dans la gestion de crises internationales. Le Vice-Premier ministre, ministre de la Défense a mis l'accent sur la nécessaire cohérence entre les différentes initiatives récentes prises par l’UE comme le Fonds Européen de la Défense, les projets capacitaires et les mécanismes de décision de la coopération renforcée. Étienne Schneider a dit : "Pour le Luxembourg, les efforts consentis par les Etats membres dans le cadre de cette défense européenne renforcée doivent contribuer au partage du fardeau entre l'Amérique du Nord et l’Europe."

Les ministres de la Défense ont également analysé le déroulement des opérations menées par l’UE en Méditerranée et en Afrique, notamment pour gérer et contrôler les flux migratoires vers l’Europe. Dans ce contexte, le Vice-Premier ministre, ministre de la Défense, Étienne Schneider a annoncé que le Luxembourg continuera à contribuer à l’opération SOPHIA, décidée en 2015 par l’Union pour lutter contre le trafic d’êtres humains dans la zone méditerranéenne. Ainsi, le Luxembourg mettra jusqu'à fin 2019 une capacité de surveillance aérienne maritime à disposition sous forme de deux avions patrouilleurs chargés de surveiller les activités des passeurs et de repérer des migrants en situation de détresse en mer.

Communiqué par la direction de la défense 

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