Romain Schneider au Conseil "Agriculture et pêche": le Luxembourg pour une PAC ambitieuse et pour une bio-économie plurisectorielle

Romain Schneider, ministre de l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, a participé au Conseil des ministres "Agriculture et pêche" qui s'est déroulé le 18 mars 2019 à Bruxelles

  1. ©Mario Salerno

    Vue de la salle lors du conseil
  2. ©Mario Salerno/ European Union

    Romain Schneider au Conseil "Agriculure et pëche"

 

La session du Conseil présidée par Petre Daea, ministre roumain de l'agriculture et du développement rural, a poursuivi les échanges de vues sur le paquet de réformes de la politique agricole commune (PAC) pour l'après-2020.

Le ministre Romain Schneider a félicité la présidence pour l'avancement des travaux tout en proposant des analyses plus poussées afin de clarifier les orientations sur la nouvelle architecture verte et sur le cadre de performance. Romain Schneider s'est aussi prononcé pour un maintien de la flexibilité au niveau des États membres en ce qui concerne les mesures de soutien financier en faveur des jeunes agriculteurs. "Le soutien à la nouvelle génération d'agriculteurs via des aides à l'investissement est une priorité nationale!", ainsi le ministre. Au niveau des objectifs de protection de l'environnement et du climat, Romain Schneider a plaidé en faveur des programmes pluriannuels du développement rural qui se sont avérés particulièrement efficaces de par le passé.

Comment clarifier les règles d'étiquetage pour le vin et lister les ingrédients et les valeurs nutritionnelles dans le futur? Cette question a été abordée dans le cadre de la révision du règlement sur l'organisation commune des marchés. Alors que la toute nouvelle proposition de la Commission prévoit un étiquetage nutritionnel pour le vin, Romain Schneider a exprimé ses réserves et a proposé "un examen plus poussé au niveau technique et une période transitoire suffisamment longue. Pour indiquer la valeur énergétique des produits vinicoles, il serait tout à fait possible de recourir à des valeurs moyennes, comme tel est déjà pratique courante pour les denrées alimentaires et en accord avec le règlement concernant l'information des consommateurs."

Enfin, le Conseil a enchaîné avec un échange de vues sur la stratégie envisagée vers une bio-économie européenne durable. Les ministres ont examiné les meilleures pratiques nationales et régionales. Comme déjà en décembre passé, le ministre Romain Schneider s'est prononcé pour une meilleure cohérence des politiques sectorielles impactant les produits de la bio-économie, comme les législations sur les déchets, l'environnement, les fertilisants, l'énergie et la PAC. "Nous devons investir dans l'innovation et favoriser l'échange de connaissances entre la recherche et les exploitations agricoles afin de libérer pleinement le potentiel d'une bio-économie durable et régionale. Les partenariats européens pour l'Innovation y jouent un rôle-clé!"

Communiqué par le ministère de l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural  



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