Xavier Bettel à la réunion extraordinaire du Conseil européen (article 50/ Brexit) à Bruxelles

Le Premier ministre, ministre d'État, Xavier Bettel, s'est rendu à Bruxelles en date du 10 avril 2019 pour une réunion extraordinaire du Conseil européen pendant laquelle les dirigeants de l'UE à 27 ont examiné les derniers développements relatifs au Brexit.

  1. ©2019 SIP / Thierry Monasse

    Xavier Bettel, Premier ministre
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    Xavier Bettel, Premier ministre
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    Xavier Bettel, Premier ministre

Lors de cette réunion, les dirigeants de l'UE27 ont accepté de reporter le Brexit au 31 octobre 2019. Cette décision a été prise en accord avec le Royaume-Uni et suite à une lettre envoyée par la première ministre britannique, Theresa May, demandant une nouvelle prolongation de la période visée à l'article 50.

Les chefs d'État et de gouvernement ont accepté une extension au Brexit, c'est à dire à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, pour permettre la ratification de l'accord de retrait. Les conclusions du Conseil européen prévoient qu'une telle prolongation "ne devrait durer que le temps nécessaire et, en tout état de cause, au plus tard le 31 octobre. Si l'accord de retrait est ratifié par les deux parties avant cette date, le retrait aura lieu le premier jour du mois suivant." Ceci était particulièrement important pour le Premier Ministre, Xavier Bettel, qui a souligné qu'une extension au Brexit doit être "intelligente et utile".

Les dirigeants de l'UE27 ont conclu que le Royaume-Uni devra organiser des élections au Parlement européen s'il est toujours membre de l'UE entre le 23 et le 26 mai 2019. Ceci était une des conditions principales pour le Premier Ministre pour accorder une extension au-delà de la date du 22 mai 2019. "La participation aux élections européennes est fondamentale pour garantir le bon fonctionnement de nos institutions et de notre système démocratique européen - ceci est donc une sorte de 'clause guillotine' : si le Royaume-Uni ne tient pas d'élections européennes, il quittera automatiquement l'UE le 1er juin 2019", a déclaré le Premier Ministre.

Les dirigeants ont également répété qu'il ne pouvait y avoir de réouverture de l'accord.

Enfin, les chefs d'État et de gouvernement ont pris note de l'engagement pris par le Royaume-Uni d'agir de manière constructive et responsable pendant cette période. C'est pour cela que les conclusions du Conseil européen prévoient que le Royaume-Uni s'engage à "faciliter la réalisation des tâches de l'Union et s'abstient de toute mesure susceptible de compromettre la réalisation de ses objectifs, en particulier lors de la participation à ses processus décisionnels". Pour le Premier Ministre, Xavier Bettel, ceci signifie que le Royaume-Uni doit coopérer de manière sincère et loyale avec les 27 : "il ne doit pas avoir d'intentions destructives qui pourraient viser à nuire au bon fonctionnement de notre Union. Mais pourtant,  en tant que membre de l'UE et jusqu'à ce qu'il cesse de l'être, le Royaume-Uni a des droits et des obligations qui doivent être respectés par les deux côtés : nous ne pouvons pas demander au Royaume-Uni d'organiser des élections européennes et en même temps l'exclure du processus décisionnel", a noté le Premier Ministre.

Le Conseil européen examinera les progrès accomplis lors de sa réunion de juin 2019.

Communiqué par le ministère d'État / ministère des Affaires étrangères et européennes

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