Carole Dieschbourg à la réunion informelle des ministres de l'Environnement à Bucarest

Carole Dieschbourg a plaidé pour plus d'ambition pour faire face aux crises du climat et de la biodiversité lors de la réunion informelle des ministres de l'Environnement qui s’est tenu le 20 mai 2019 à Bucarest sous présidence roumaine du Conseil de l'Union européenne.

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Photo de famille

 

Le rehaussement du niveau d'ambition de la politique climatique

La présidence roumaine du Conseil de l'Union européenne avait invité les ministres de l'Environnement et du Climat de l'Union européenne à s'échanger concernant la transition écologique et citoyenne pour résoudre les problèmes liés à la crise climatique. C'est dans ce contexte que la ministre Carole Dieschbourg s'est prononcée, de concert avec les ministres des autres États membres ambitieux, en faveur d'arrêter au plus tôt la stratégie à long terme en matière de politique climatique. Cette stratégie a pour but d'atteindre la neutralité climatique au plus tard pour 2050. Ceci constituera le pilier pour l'Union européenne permettant de rehausser au plus tard début 2020 ses engagements climatiques à l'horizon 2030 afin d'être en ligne avec les résultats du rapport spécial du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) portant sur les impacts d'un réchauffement planétaire de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels.

La crise de la biodiversité fait appel à une meilleure cohérence des politiques

La deuxième session de la réunion était consacrée aux preuves inquiétantes concernant le dangereux déclin global de la biodiversité issues du rapport de 2019 de la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Les ministres étaient tous d'accord de vouer un même niveau d'attention à la politique de la biodiversité qu'à celle concernant les changements climatiques, notamment en vue de la conférence clé de l'année prochaine de la Convention sur la biodiversité (CBD) qui fixera la politique mondiale dans ce domaine pour le post 2020. Veiller à une meilleure cohérence au niveau des politiques dans les domaines de l'agriculture, de l'aménagement du territoire et de développement économique, éliminer les subsides nocifs pour l'environnement et se doter d'objectifs ambitieux constituent les pierres angulaires de la future politique de la biodiversité.

Communiqué par le ministère de l'Environnement, du Climat et du Développement durable

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