Jean Asselborn au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies à Genève

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, s'est rendu à Genève le mardi 25 février 2020, afin de participer à la 43e session ordinaire du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies. 

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    (de g. à dr.) Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes ; Riad Malki, ministre des Affaires étrangères de la Palestine
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    (de g. à dr.) Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes ; Luca Beccari, ministre des Affaires étrangères de San Marino
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    Discours de Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes
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    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes, au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies

Au Palais des nations, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a prononcé un discours lors du segment de haut niveau. Le ministre Asselborn a rappelé l'importance de "suivre une approche multilatérale – avec les Nations unies en son centre – pour assurer la paix, le respect des droits humains et le développement durable dans le cadre de l'Agenda 2030". Le ministre a ensuite passé en revue la situation des droits humains, notamment en Libye, en Syrie, au Yémen, à Venezuela, au Myanmar et dans le Sahel. Il a mis un accent particulier sur le conflit israélo-palestinien. Ainsi, il a souligné que "nous ne pouvons pas accepter que des parties du Territoire palestinien occupé soient annexées, telles que la vallée du Jourdain en Cisjordanie. Ce serait une nouvelle violation flagrante du droit international".

Rappelant que dans de nombreux pays, les défenseuses et défenseurs des droits de l'Homme, surtout celles et ceux qui se trouvent dans des zones de conflit, continuent d'être réprimés, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a vivement condamné "tout acte de représailles ou d'intimidation à leur encontre". Il a ajouté qu'"il est aujourd'hui plus important que jamais de réaffirmer l'importance de l'espace civique et de la participation de la société civile, dans chaque pays, comme dans les enceintes multilatérales, ainsi que la garantie de la liberté d'expression, en ligne et hors ligne".

La nouvelle privation de liberté d'Osman Kavala en Turquie est, selon le ministre, "une illustration de l'environnement hostile dans lequel opèrent la société civile et les défenseurs des droits de l'Homme en Turquie". Dans ce contexte, le ministre Asselborn a appelé les autorités turques à "respecter les normes de l'État de droit à l'application desquelles elles se sont engagées en vertu de la Convention européenne des droits de l'Homme".

Jean Asselborn a par ailleurs rappelé que "le Luxembourg vient de publier la deuxième édition de son Plan d'action national pour la mise en œuvre des Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'Homme pour la période 2020-2022". "Nous encourageons tous les États qui ne l'ont pas encore fait, à élaborer un tel plan."

Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a réitéré que, dans le prolongement de son engagement résolu en faveur de la promotion et de la protection des droits de l'Homme dans le monde, "le gouvernement luxembourgeois a décidé de présenter la candidature du Luxembourg au Conseil des droits de l'Homme pour le mandat 2022-2024".

Aux Nations unies à Genève, Jean Asselborn est également intervenu, au nom du Benelux, au débat de haut niveau organisé dans le cadre du Conseil des droits de l'Homme pour marquer le 25e anniversaire de la Déclaration et du programme d'action de Beijing pour renforcer les moyens de réaliser l'égalité entre les femmes et les hommes et d'autonomiser les femmes et les filles.

Regrettant que, 25 ans après Beijing, le progrès de la mise en œuvre est lent et de nouveaux défis restent à surmonter, Jean Asselborn a indiqué que "le Luxembourg souhaite élargir la base du programme d'action, investir dans la santé et les droits sexuels et reproductifs et contribuer à un changement durable des mentalités".

Lors de son séjour à Genève, le ministre Asselborn a par ailleurs eu des entrevues bilatérales avec le ministre des Affaires étrangères de San Marino, Luca Beccari, et le ministre des Affaires étrangères de la Palestine, Riad Malki, afin de faire le point sur les relations bilatérales et l'actualité politique internationale.

 

Communiqué par: ministère des Affaires étrangères et européennes

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