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Présentation du ''Flash-COVID N°2'' et rétrospective de la semaine du 17 au 23 août
L'impact de la crise COVID-19 sur les usagers de drogues et les services d'encadrement spécialisés
Après la présentation de l'analyse statistique des Centres de soins avancés (CSA) en juillet, le ministère de la Santé, en collaboration avec le STATEC, a élaboré la seconde édition du Flash-COVID portant sur l'impact de la crise COVID-19 sur les usagers de drogues et les services d'encadrement spécialisés.
Basé principalement sur des données collectées par le Point focal luxembourgeois de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (PFLDT) intégré à la Direction de la santé, le flash présente toutes les actions et solutions mises en place pour assurer une offre adéquate des services et la continuité des projets et programmes ainsi que les témoignages des professionnels du terrain.
Le confinement et la crise en général ont eu un impact important pour les usagers de drogues. Vivant pour la plupart dans des conditions de vie précaires, ces personnes sont davantage exposées aux risques sanitaires et en particulier aux infections virales.
Les efforts menés par les acteurs de terrain – centres de traitement et de réduction de risques – sont cruciaux pour assurer le soutien à ces personnes, garantir l'accès à une consommation à moindres risques, à des soins de santé et des mesures d'hygiène, ainsi qu'à une alternative médicale permettant une certaine stabilité et dignité.
Des initiatives innovantes ont vu le jour en réponse aux défis liés à la COVID-19, telles que les permanences médicales couplées au traitement de substitution bas-seuil pour usagers de drogues et l'instauration d'offres à distance.
"Pour les personnes qui consomment des drogues et se retrouvent sans domicile, la réduction des risques et une prise en charge adaptée à leurs besoins spécifiques continueront d'être une partie importante de la réponse de santé publique au Luxembourg. Ces deux objectifs seront essentiels pour diminuer la propagation du virus SARS-CoV-2 ainsi que pour réduire les dommages liés aux drogues", a souligné la ministre de la Santé, Paulette Lenert.
Le flash témoigne des effets positifs de la coopération entre les acteurs et le ministère de la Santé en cette période de crise. Les changements apportés au cours des derniers mois en termes de collaboration dans le domaine des drogues pourront servir d'exemples de bonnes pratiques.
Nouvelles infections COVID-19 – Rétrospective de la semaine du 17 au 23 août
Après une nette diminution au cours des trois dernières semaines, le nombre de personnes testées positives à la COVID-19 et le nombre de contacts identifiés sont à nouveau en augmentation, pour la semaine du 17 au 23 août. Durant cette période, 334 nouvelles infections ont été enregistrées, ainsi que 2.070 contacts, contre 249 nouvelles infections et 1.827 contacts la semaine précédente.
Par contre, en date du 23 août, le nombre d'infections actives s'élevait à 573 (par rapport à 606 au 16.08), alors que le nombre de personnes guéries est passé de 6.739 à 7.106. Les capacités hospitalières ont été moins sollicitées que lors de la semaine précédente et aucun nouveau décès en lien avec la COVID-19 n'est à déplorer.
Le taux de reproduction effectif (RT eff) a augmenté de 0,77 à 1,11 alors que le taux de positivité sur les tests effectués passe de 0,66% à 0,76% (moyenne de la semaine).
Le taux d'incidence sur 7 jours est de 43,28 pour 100.000 habitants.
Pour la semaine du 17 au 23 août, la moyenne d'âge des personnes diagnostiquées COVID-19 positif est de 35,5 ans et reste donc stable par rapport aux semaines précédentes.
Surveillance des quarantaines:
Pour la semaine du 17 au 23 août, 1.094 personnes se trouvaient en quarantaine (+1% par rapport à la semaine précédente) et 603 en isolement (-22% par rapport à la semaine précédente).
Répartition des quarantaines par tranches d'âge
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Sources de contaminations:
Sur les 334 cas positifs de la semaine en question, 163 cas sont liés à des voyages à l'étranger. On constate en effet que la proportion de cas de retour de vacances augmente sensiblement, atteignant presque la moitié (47%) de tous les cas positifs. Le ministère de la Santé tient à souligner que le respect des consignes sanitaires même pendant les congés à l'étranger est un élément essentiel de la politique de lutte contre la propagation du virus. En outre, 58 cas (17%) sont probablement issus de contaminations intrafamiliales et 10 cas (3%) sont liés à des fêtes de famille ou entre amis. 28 cas sont issus de 3 groupements d'infections actifs identifiés (entreprise, habitations collectives).
Communiqué par le ministère de la Santé