Le ministre de l'Économie, Franz Fayot, a rendu visite en date du 2 septembre 2020 à Gradel, société industrielle active dans le nucléaire, l'aérospatial, les constructions ultra légères, et l'industrie (dont le verre et l'automobile). Accompagné de Marc Serres, CEO de la Luxembourg Space Agency, et Christian Tock, directeur des technologies durables au ministère de l'Économie, il a été reçu par Claude Maack, directeur général de Gradel.
Fondée au Luxembourg en 1965, la société a connu une remarquable croissance et emploie actuellement 60 personnes au Grand-Duché. Elle opère dans la gestion de projets et l'assemblage de machines spéciales dédiées à l'industrie, avec un accent sur le nucléaire et le spatial tandis qu'elle produit des sputtering targets pour l'industrie du verre, via un procédé breveté, en ligne avec l'économie circulaire.
Tout au long de son histoire, la société d'origine luxembourgeoise s'est forgée une réputation internationale grâce à son expertise dans les équipements spéciaux dédiés à la maintenance et au démantèlement dans le secteur nucléaire. L'entreprise n'a cessé d'innover et de se diversifier, notamment dans le secteur de l'aérospatial.
Dès 2008, Gradel s'est lancée dans ce secteur en développant des machines spéciales et des solutions sur mesure. La société réalise notamment des Mechanical Ground Support Equipment (MGSE) utilisés pour l'assemblage, la manutention et les tests de satellites ou de leurs composants. Dans ce contexte, elle collabore avec l'Agence spatiale européenne (ESA) et les grands fabricants de satellites en Europe. En 2013, Gradel a entamé le développement d'un générateur de neutrons dont elle a, par la suite, adapté la technologie afin de l'utiliser dans le secteur spatial par l'intermédiaire de la Spin-Off Sparc Industries.
En 2019, la société est entrée sur le marché de niche des pièces ultra-légères, avec la technologie unique xFK in 3D. L'ultra-léger peut trouver des applications dans de nombreux domaines comme le spatial, l'aéronautique, l'automobile, l'architectural ou encore les exosquelettes, légers et rigides en même temps. Il s'agit d'une technologie d'embobinage sans fin de fibres (carbone, verre ou naturelles, tel que basalte ou chanvre) pour réaliser des pièces extrêmement rigides et/ou flexibles selon les besoins. Elle permet l'industrialisation du procédé de fabrication d'objets ultra-légers, tout en induisant une meilleure protection de l'environnement, du climat, la préservation des ressources et de l'énergie primaire.
Après avoir observé le procédé de fabrication des Sputtering Targets, le ministre a visité le hall où sont assemblés les équipements de maintenance pour le nucléaire et les équipements MGSE pour le secteur spatial. On lui a ensuite exposé le fonctionnement du robot de bobinage pour les pièces ultra-légères pour lequel deux brevets sont en cours de demande. La technologie innovante au grand potentiel et aux applications variées permettra dans le futur de fabriquer des pièces pour la structure de satellites en fibres composites de haute performance. Des gains de poids jusqu'à 70% sont réalisables. Claude Maack a ensuite présenté le groupe et ses activités ainsi que les futurs projets. Actuellement, le groupe travaille sur un projet de conception d'une voiture de sport ultra-légère, le "SPORT PROTOTYPE DEA" qui pourrait être entièrement "made in Luxembourg".
Le ministre de l'Économie Franz Fayot a déclaré à l'issue de la visite: "Gradel est un bon exemple de société industrielle ayant à cœur l'innovation et la R&D et dont le savoir-faire et l'expertise uniques sont reconnus bien au-delà de nos frontières. Grâce aux nombreuses compétences de ses collaborateurs, Gradel a déjà réalisé des projets ambitieux qui ont contribué à l'image de marque du Luxembourg comme terre d'accueil pour des entreprises de haute technologie".
Claude Maack, directeur général du groupe Gradel, a déclaré: "Gradel a réussi à réunir un savoir-faire unique avec des experts, partenaires et talents qui sont passionnés par leur métier. Grâce aux marchés de niche et à des méthodes de management et processus adaptés à la stratégie d'entreprise, nous avons su naviguer sainement à travers la pandémie actuelle. Notre stratégie d'entreprise est clairement axée sur l'innovation et un programme d'investissement anticyclique. Avec le projet "SPORT PROTOTYPE DEA", Gradel ambitionne de faire participer d'autres sociétés luxembourgeoises, afin que cela devienne un projet totalement "made in Luxembourg" pour démontrer au monde entier la capacité d'innovation du Luxembourg, et renforcer le futur de l'économie luxembourgeoise."
Communiqué par le ministère de l’Économie