Romain Schneider pour un étiquetage "bien-être animal" et nutritionnel ambitieux au Conseil "Agriculture et Pêche"

Romain Schneider, ministre de l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, a participé au Conseil des ministres de l'Agriculture et la Pêche qui a eu lieu le 15 décembre 2020 à Bruxelles.

©Union européenne
Romain Schneider, ministre de l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural au Conseil "Agriculture et Pêche"

Étiquetage des aliments: Bien-être animal, Nutriscore et indication de l'origine

Les ministres ont approuvé les conclusions du Conseil sur un label de bien-être animal à l'échelle européenne, très important aux yeux de Romain Schneider. Le ministre a souligné être en faveur d'un étiquetage volontaire portant sur le bien-être animal, efficace pour promouvoir des normes ambitieuses en matière de protection des animaux d'élevage. Au Luxembourg, la protection des animaux sera encore renforcée à travers l'élaboration d'une législation en matière de labels de qualité pour les produits agricoles qui incluront des critères de bien-être animal.

Une autre question clé importante pour les consommateurs européens était l'étiquetage nutritionnel qui doit dorénavant figurer sur le devant des emballages alimentaires, les profils nutritionnels et l'étiquetage de l'origine. Romain Schneider a souligné qu'à partir de 2021, le Luxembourg mettra en place le "Nutriscore" et permettra aux entreprises d'utiliser de manière volontaire cet étiquetage qui est déjà représenté sur le marché luxembourgeois. Le ministre de l'Agriculture a annoncé une grande campagne d'information des consommateurs sur cet outil qui contribuera, par ailleurs, à réduire l'obésité croissante au Grand-Duché.

Concernant l'étiquetage d'origine, Romain Schneider s'est prononcé pour une approche volontaire. Du côté des consommateurs, une récente consultation a d'ailleurs montré que les consommateurs jugent équivalent le nom du pays avec celui de la région transfrontalière.

Romain Schneider a cependant remis en garde contre la pullulation des étiquetages sur les emballages alimentaires, qui risque d'entraîner la confusion des consommateurs.

Les ministres ont aussi échangé sur l'état d'avancement des travaux menés concernant la réforme de la Politique agricole commune (PAC) post-2020 et les mesures transitoires qui entreront en vigueur.

En ce qui concerne les plans stratégiques de la future PAC, Romain Schneider a insisté sur les éléments importants pour le Grand-Duché, à savoir le maintien du principe de la subsidiarité, garantissant plus de flexibilité aux pays membres, une approche centrée sur les besoins identifiés et sur les modèles de performance, ainsi qu'une PAC simplifiée.

Romain Schneider a déjà été membre du Conseil des ministres de l'Agriculture lors de la dernière réforme de la politique agricole commune en 2013. En raison de sa large expérience, le ministre luxembourgeois a été nommé à présider le groupe informel des ministres européens de l'agriculture des mouvances socialistes, où il partage sa vision d'une agriculture "socialement, économiquement et écologiquement durable."

Communiqué par le ministère de l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural

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