Henri Kox a participé à la visioconférence informelle du Conseil "Affaires intérieures" de l'UE

Le ministre de la Sécurité intérieure, Henri Kox, a participé à la session informelle de l'après-midi du Conseil "Affaires intérieures" de l'UE qui s'est tenue par visioconférence en date du 28 janvier 2021.

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Henri Kox, ministre de la Sécurité intérieure

La présidence portugaise, qui a pris la relève de la présidence allemande le 1er janvier 2021, veut œuvrer en faveur d'une Europe résiliente, entre autres par un renforcement des capacités des services répressifs en vue d'identifier les menaces et mitiger leurs effets afin de mieux pouvoir réagir aux évènements tels que la crise de la Covid-19.

L'espace Schengen et la crise Covid-19

La discussion consacrée à Schengen, espace de liberté, de sécurité et de justice, a porté sur les mesures unilatérales des Etats membres prises en réponse à la crise de la Covid-19 et les efforts qui peuvent être faits pour un renforcement de la coordination au sein de l'UE et une harmonisation de la mise en œuvre des recommandations du Conseil relatives aux restrictions temporaires des déplacements non essentiels.

Tout en gardant à l'esprit que le processus de vaccination est en cours au sein de l'UE, le but est de rendre les contrôles aux frontières intérieures l'exception et de n'y avoir recours qu'en dernier ressort dans un environnement ou des mesures alternatives, moins intrusives, devraient devenir la norme. Dans ce contexte, Henri Kox a réitéré que "dans notre lutte contre la Covid-19, nous ne devons pas perdre de vue nos acquis européens en matière de libre circulation et permettre les déplacements, du moins essentiels, sans entrave. Les communautés transfrontalières ne peuvent plus faire les frais de la surenchère qui s'empare de nos capitales à chaque poussée de cette pandémie". En outre, le ministre de la Sécurité intérieure a affirmé que les Etats membres qui font d'importants efforts en matière de tests et de séquençages ne devraient pas être pénalisés par des mesures de fermetures aux frontières intérieures.

Intensifier les moyens d'Europol

Un espace Schengen sans contrôles aux frontières présuppose également une coopération policière très étroite. Suite à la publication en décembre dernier par la Commission européenne de sa proposition législative de refonte du mandat de l'agence, cette réunion a constitué la première occasion pour les ministres en charge des affaires intérieures de s'échanger sur le sujet. Il s'agit notamment de renforcer le rôle de l'agence en tant que centre névralgique de l'échange de données et de créer un centre de référence en matière de recherche et d'innovation technologique dans le domaine de la sécurité intérieure. La proposition de refonte vise également à moderniser le mandat d'Europol en cherchant à assurer sa capacité d'analyse et de traitement de grands volumes de données ainsi qu'en consolidant la coopération entre l'agence et le secteur privé afin de mieux pouvoir soutenir les actions et les enquêtes des Etats membres.

Alors que les consultations internes des différents Etats membres relatives à la proposition sont encore en cours, tous sont d'accord sur la nécessité de renforcer Europol pour la rendre plus apte à faire face aux défis modernes dans le plein respect des libertés fondamentales et du droit à la protection des données à caractère personnel.

 

Communiqué par le ministère de la Sécurité intérieure

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