Jean Asselborn a participé au lancement de la Déclaration contre le recours à la détention arbitraire dans les relations d'État à État

En date du 15 février 2021, le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé par vidéoconférence au lancement de la Déclaration contre le recours à la détention arbitraire dans les relations d'État à État, organisé par le Canada.

La Déclaration a été endossée par plus de 50 pays, ainsi que par l'Union européenne. Elle a pour objectif de renforcer la coopération internationale et de mettre fin à la pratique des arrestations, détentions ou condamnations arbitraires de ressortissants étrangers visant à exercer une influence sur les gouvernements étrangers. La Déclaration réaffirme l'importance fondamentale de la primauté du droit, de l'indépendance du pouvoir judiciaire, du respect des droits de la personne et du respect de l'obligation de fournir un accès consulaire conformément au droit international.

En rappelant les dispositions de la Convention de Vienne sur les relations consulaires, les ministres participant au lancement de la Déclaration ont insisté sur le fait que, dans un monde globalisé, où de nombreux ressortissants voyagent, travaillent ou vivent à l'étranger, il est inadmissible que ceux-ci puissent être sujets à des arrestations arbitraires et être utilisés comme des moyens de pression politique.

Dans son intervention, Jean Asselborn a salué l'initiative du Canada et souligné que les droits de tout être humain doivent être respectés et protégés en vertu de la Charte des Nations unies et du droit international. Il a fait remarquer que les arrestations et les détentions arbitraires sont contraires au droit international, tout comme le sont les prises d'otages et la torture.

Le ministre Asselborn a souligné que le Luxembourg est solidaire des États dont les ressortissants ont été arbitrairement arrêtés, détenus ou condamnés par d'autres États qui cherchent ainsi à exercer une pression sur eux. Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a fait part de son espoir qu'avec l'impulsion donnée par le lancement de la Déclaration contre le recours à la détention arbitraire dans les relations d'État à État, "le respect de la dignité humaine et des droits humains finira par prévaloir sur la raison d'État" et que "les ressortissants étrangers détenus de façon injuste et illégale retrouveront bientôt la liberté qui n'aurait jamais dû leur être enlevée".

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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