En date du 18 février, le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé par vidéoconférence à une réunion ministérielle informelle des six États pratiquant une politique étrangère féministe.
La vidéoconférence, qui a été organisée à l'initiative de la ministre des Affaires étrangères de la Suède, Ann Linde, a réuni les ministres du Canada, de l'Espagne, de la France, du Mexique, du Luxembourg et de la Suède.
Cette première réunion informelle a permis aux ministres d'avoir un échange de vues sur leur politique étrangère féministe en vue d'identifier les bonnes pratiques et le potentiel d'initiatives de collaboration future. Dans un contexte international marqué par de multiples tentatives de remise en cause des droits des femmes, la réunion a été l'occasion de mettre l'accent sur l'importance de l'égalité des genres et de se montrer unis contre la fragilisation des droits des femmes et des filles dans le monde.
Dans son intervention, le ministre Asselborn a rappelé que "l'engagement en faveur de l'égalité des genres et de la protection des droits des femmes et des filles figure depuis longtemps parmi les priorités de la politique étrangère luxembourgeoise". "C'est dans cette lignée que la poursuite d'une politique étrangère féministe a été formellement inscrite dans le programme gouvernemental depuis 2018", a-t-il fait remarquer.
Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a saisi l'occasion de cet échange pour mettre en avant les priorités thématiques du Luxembourg dans ce domaine, à savoir "la promotion des droits des femmes comme partie intégrante des droits humains; le renforcement de la représentation et la participation des femmes, en tant que sexe sous-représenté, à tous les échelons de la société; ainsi que la promotion d'une politique active d'égalité des genres au sein des structures mêmes de la diplomatie luxembourgeoise".
En outre, à travers son approche des "3D" - diplomatie, développement, défense – le Luxembourg veille à inclure systématiquement les principes d'une politique étrangère féministe dans la mise en œuvre des différentes dimensions de son action extérieure.
Enfin, le ministre Asselborn a mis en exergue la nécessité de combattre et de s'opposer activement aux différentes tentatives de fragilisation des droits des femmes et des filles dans le monde. Dans ce contexte, le ministre s'est prononcé en faveur d'une collaboration plus étroite dans les différents fora multilatéraux, aussi bien au niveau des experts qu'au niveau ministériel, dans l'objectif de mettre en place des initiatives et des actions concrètes permettant de défendre les droits des femmes et des filles.
Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes