Jean Asselborn a participé à la réunion ministérielle sur la responsabilité de protéger

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a commencé la semaine ministérielle de la 76e session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York en participant à une réunion ministérielle virtuelle sur la responsabilité de protéger ("R2P"), qui a été placée sous le thème "la responsabilité de protéger et le rôle des femmes et des filles dans la prévention des atrocités".

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Jean Asselborn lors de son intervention

La réunion a notamment été marquée par le témoignage de Madame Wai Wai Nu, ex-prisonnière politique au Myanmar et militante des droits de l'homme. En effet, les femmes et les filles sont particulièrement affectées et ciblées dans de nombreuses situations de conflit où des crimes atroces sont perpétrés, tandis que les cadres de référence qui influencent les décideurs et les acteurs sur le terrain omettent souvent de prendre en compte le genre. Dans toutes les situations de conflit, tout comme dans les situations d'après-conflit, il demeure essentiel d'aborder les expériences des femmes et de mettre en évidence leur rôle clef dans la prévention et la réponse aux crimes.

Dans son intervention, le ministre Asselborn a tout d'abord regretté que l'appel au cessez-le-feu immédiat dans le monde entier, que le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, avait lancé au début de la pandémie de COVID-19, n'ait pas été respecté. Au contraire, nous avons assisté à une détérioration des contextes politiques presque partout dans le monde, notamment en Afghanistan. Jean Asselborn a plaidé pour que la Mission d'assistance des Nations unies en Afghanistan continue de mettre en œuvre son mandat, avec une composante forte en matière de droits humains. Il a aussi encouragé le Conseil des droits de l'homme à créer un mandat indépendant qui permette de suivre la situation des droits humains en Afghanistan, en particulier la situation des droits des femmes et des filles, et de faire des recommandations en vue d'améliorer cette situation.

Le ministre Asselborn a rendu hommage au combat pour l'égalité des genres et l'autonomisation mené par les femmes et les filles qui veulent en finir avec leur marginalisation, que ce soit en Afghanistan, au Belarus, au Myanmar, en Syrie ou au Yémen. C'est dans ce contexte que le chef de la diplomatie luxembourgeoise a évoqué l'importance de la paix féministe et souligné les liens qui existent entre les cadres normatifs de la responsabilité de protéger et de l'agenda "femmes et paix et sécurité".

 

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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