Jean Asselborn a participé au Conseil "Affaires étrangères" de l'UE

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé à la réunion du Conseil "Affaires étrangères" de l'UE, qui s'est tenue le 18 juillet 2022 à Bruxelles.

  1. ©MAEE

    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes

    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes

  2. ©MAEE

    José Manuel Albares Bueno, ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération du Royaume d'Espagne; Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes; Josep Borell, haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité

    José Manuel Albares Bueno, ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération du Royaume d'Espagne; Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes; Josep Borell, haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité

  3. ©Alexandros Michailidis

    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes; Anna Lührmann, ministre adjointe chargée des Affaires européennes de l’Allemagne

    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes; Anna Lührmann, ministre adjointe chargée des Affaires européennes de l’Allemagne

  4. ©MAEE

    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes; Anna Lührmann, ministre adjointe chargée des Affaires européennes de l’Allemagne

    Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes; Anna Lührmann, ministre adjointe chargée des Affaires européennes de l’Allemagne

  5. ©MAEE

    José Manuel Albares Bueno, ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération du Royaume d'Espagne; Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes; Josep Borell, haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité

    José Manuel Albares Bueno, ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération du Royaume d'Espagne; Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes; Josep Borell, haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité

  6. ©MAEE

    Hadja Lahbib, ministre des Affaires étrangères de la Belgique; Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes

    Hadja Lahbib, ministre des Affaires étrangères de la Belgique; Jean Asselborn, ministre des Affaires étrangères et européennes

La réunion a commencé par une intervention par vidéoconférence du ministre des Affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba, qui a été suivie d'une discussion approfondie sur l'agression russe contre l'Ukraine. Dans ce contexte, le ministre Asselborn a souligné que, tant individuellement que collectivement, l'UE devra "continuer à soutenir l'Ukraine autant que possible dans son combat existentiel". Dans ce sens, le Luxembourg soutient la proposition d'augmenter de 500 millions d'euros l'aide au titre de la Facilité européenne pour la Paix (FEP).

La redevabilité restant une priorité pour le Luxembourg, le ministre a réaffirmé que "nous devons tout faire pour que les auteurs de violations des droits de l'Homme et du droit international humanitaire soient traduits en justice pour répondre de leurs actes".

S'agissant des sanctions, le ministre s'est montré ouvert aux discussions sur un prochain paquet de sanctions, tout en soulignant l'importance de continuer à mettre en œuvre les sanctions déjà décidées. Il s'agit notamment de veiller à ce que les sanctions ne soient pas contournées, ceci aussi par les pays tiers et les pays candidats. En outre, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a mis en exergue l'importance pour l'UE et ses Etats membres de rester unis sur cette question afin de pouvoir maintenir la pression sur le régime de Poutine dans l'objectif de faire cesser la guerre d'agression en Ukraine.

"Il faudra aussi continuer de mieux expliquer nos mesures restrictives, prises en réaction à la guerre, à nos pays partenaires, en particulier à nos partenaires en Afrique où la présence et l'influence russe s'affirment de plus en plus. Il faut notamment expliquer que c'est donc la guerre russe contre l'Ukraine qui est à l'origine des difficultés que nos partenaires éprouvent en matière de sécurité alimentaire et d'énergie.", a-t-il poursuivi.

Enfin, le ministre Asselborn a tenu à condamner les tentatives de l'armée russe de détruire ou de miner les champs de blé ukrainiens et d'occuper les villes portuaires pour empêcher l'Ukraine d'exporter ses récoltes vers les marchés mondiaux.

Par la suite, les ministres ont eu un échange de vues sur les relations entre l'Union européenne et l'Amérique latine et les Caraïbes. A cet égard, les pays du Benelux ont fait remarquer que "l'agression de la Russie contre l'Ukraine a mis en évidence la nécessité pour l'UE de consolider ses relations avec les pays qui partagent nos valeurs et nos principes".

Mais leur soutien ne peut pas être considéré comme acquis, ont affirmé les pays du Benelux dans une déclaration commune présentée par le ministre Asselborn, soulignant qu'il faut "plus de sensibilisation et de coopération pour défendre un multilatéralisme efficace et un ordre international solide fondé sur des règles". Ces deux éléments restent la meilleure voie vers un développement économique et social pour tous, et pour mieux répondre aux défis mondiaux. Par ailleurs, la région peut également jouer un rôle majeur dans la lutte contre les crises alimentaire et énergétique auxquelles l'UE fait face.

La question de la diplomatie numérique a également figuré à l'ordre du jour. Dans ce contexte, le ministre Asselborn est intervenu au nom des pays du Benelux pour souligner que "la situation en Ukraine a, ici encore, montré à quel point il est important que l'UE renforce sa présence, son action et sa visibilité en matière numérique et technologique". A cet égard, le Benelux a salué les conclusions adoptées en ce jour, puisque celles-ci aideront à protéger les valeurs européennes en les promouvant dans le monde, à renforcer notre sécurité et résilience contre les attaques cyber, et enfin à booster notre compétitivité et capacité d'innovation.

Enfin, la réunion a été clôturée par une discussion sur les questions d'actualité, dont la situation au Sri Lanka, le Conseil d'association UE-Israël ainsi que, entre autres, les derniers développements en République démocratique du Congo.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes

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