"Pour relever les défis actuels, une coordination étroite de nos politiques et une action commune au niveau de l'UE sont essentielles" – Yuriko Backes aux réunions de l'Eurogroupe et de l'ECOFIN informel à Prague

La ministre des Finances Yuriko Backes a participé les 9 et 10 septembre 2022 aux réunions de l'Eurogroupe et du Conseil des Affaires économiques et financières (ECOFIN) informel à Prague. 

  1. ©Présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne

    Photo de groupe

    Photo de groupe

  2. ©MFIN

    Yuriko Backes, ministre des Finances et Bruno Le Maire, ministre français de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique

    Yuriko Backes, ministre des Finances et Bruno Le Maire, ministre français de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique

  3. ©Présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne

    Yuriko Backes, ministre des Finances

    Yuriko Backes, ministre des Finances

  4. ©MFIN

    (de g. à dr.) Yuriko Backes, ministres des Finances ; Mairead McGuinness, commissaire européen aux Services financiers ; Paschal Donohoe, président de l’Eurogoupe et ministre irlandais des Finances

    (de g. à dr.) Yuriko Backes, ministres des Finances ; Mairead McGuinness, commissaire européen aux Services financiers ; Paschal Donohoe, président de l’Eurogoupe et ministre irlandais des Finances

  5. ©Présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne

    Séance de travail

    Séance de travail

  6. ©MFIN

    Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne et Yuriko Backes, ministre des Finances

    Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne et Yuriko Backes, ministre des Finances

  7. ©Présidence tchèque du Conseil de l’Union européenne

    Zbynek Stanjura, ministre tchèque des Finances et Yuriko Backes, ministre des Finances

    Zbynek Stanjura, ministre tchèque des Finances et Yuriko Backes, ministre des Finances

  8. ©MFIN

    Yuriko Backes, ministre des Finances et Gintare Skaiste, ministre lituanien des Finances

    Yuriko Backes, ministre des Finances et Gintare Skaiste, ministre lituanien des Finances

Pendant la réunion de l'Eurogroupe, les 19 ministres des Finances de la zone euro se sont d'abord penchés sur les plus récents développements économiques, les conséquences de la hausse des prix de l'énergie ainsi que sur la meilleure voie à suivre en matière de politique budgétaire dans un contexte de plus en plus difficile.

La ministre Yuriko Backes a commenté: "La situation macroéconomique est marquée par une immense incertitude et le risque d'un ralentissement de la croissance est bien réel. Pour relever les défis actuels, une coordination étroite de nos politiques budgétaires au niveau de l'Union européenne et une action commune sont essentielles. Les implications financières des mesures de soutien qui s'avèrent nécessaires en faveur des citoyens et des entreprises doivent être bien maîtrisées pour ne pas nuire durablement à la santé de nos finances publiques."

Par la suite, les ministres des Finances ont fait le point sur le projet de l'euro numérique. Actuellement, la zone euro se trouve dans la deuxième année de la phase d'enquête de la Banque Centrale Européenne, et dans un état relativement avancé de la conception de l'euro numérique par rapport à d'autres juridictions qui poursuivent des projets comparables.

Les consultations ministérielles se sont poursuivies à Prague sur la nomination du prochain directeur général du Mécanisme européen de stabilité (ESM) à laquelle l'ancien ministre Pierre Gramegna est candidat, tout en n'ayant pas encore abouti à un résultat définitif en attendant qu'un consensus plus large parmi les Etats membres puisse être atteint.

La guerre en Ukraine et ses conséquences ont été au premier plan des discussions lors du Conseil ECOFIN informel. Les 27 ministres ont eu un échange de vues sur les répercussions économiques et financières de manière plus générale et, plus particulièrement, sur les besoins de financement de l'Ukraine elle-même. C'est dans ce contexte que les ministres des Finances ont adopté une déclaration par laquelle ils s'engageant à soutenir la proposition de la Commission européenne pour octroyer une nouvelle aide financière à hauteur de 5 milliards d'euros à l'Ukraine.

Les ministres ont par ailleurs procédé à un échange de vues sur les pistes à suivre dans la cadre de la future réforme du Pacte de stabilité et de croissance pour laquelle la Commission européenne devrait prochainement présenter des orientations.

La ministre a déclaré dans ce contexte: "Des finances publiques durablement saines sont cruciales pour être en mesure de réagir à des situations de crise. Un Pacte de stabilité et de croissance réaliste et crédible jouera un rôle clé pour guider les Etats membres dans la formulation de tels politiques budgétaires. Vu les défis générationnels auxquels nous faisons face pour affronter la double transition écologique et digitale, il est toutefois important d'assurer à travers les règles budgétaires que les investissements publics à caractère durable soient préservés. Le Luxembourg s'impliquera de manière constructive dans les discussions à venir sur la réforme du Pacte, tout en insistant que le futur cadre budgétaire assure un traitement égalitaire et équitable entre tous les Etats membres."

Enfin, la présidence tchèque a invité les ministres des Finances de s'échanger sur les évolutions possibles dans le domaine des impôts directs au sein de l'UE et plus particulièrement sur la question du besoin éventuel d'une harmonisation dans ce domaine. Yuriko Backes a souligné dans ce contexte: "Au cours des dernières années beaucoup d'avancées ont été réalisées dans le domaine de la fiscalité avec le soutien du Luxembourg. A ce stade, il est important que nous progressions de manière rapide dans l'implémentation du pilier 2 du cadre inclusif de l'OCDE concernant l'imposition minimale effective. Quant à l'harmonisation dans le domaine de la fiscalité directe, elle ne doit pas être considérée comme une fin en soi. Tout en prenant en considération les règles existantes, il est nécessaire d'évaluer l'impact de toute nouvelle mesure pour les États membres et d'en déterminer la pertinence pour le marché intérieur selon les principes de subsidiarité et de proportionnalité."

Communiqué par le ministère des Finances

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