Visite de travail de Jean Asselborn à l'Organisation des Nations unies

A New York, le ministre a participé à plusieurs réunions ministérielles, portant sur la situation au Moyen-Orient ainsi que sur l'agenda "Femmes et paix et sécurité"

Le ministre Asselborn est ainsi intervenu dans le cadre d'un débat public du Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation au Moyen-Orient, avant de participer à une session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale intitulée "Mesures illégales prises par les autorités israéliennes à Jérusalem-Est occupée ainsi que dans le reste du Territoire palestinien occupé".

Dans ses interventions, le ministre Asselborn a réitéré la condamnation la plus ferme par le Luxembourg des attaques barbares du Hamas, que rien ne peut justifier, et rappelé le droit d'Israël à la légitime défense, dans le respect du droit international.

Dans ce contexte, le ministre a mis en exergue l'importance d'agir en pleine conformité avec le droit international humanitaire et d'assurer la protection des civils. "La population de Gaza n'est pas le Hamas: elle ne peut ni être tenue pour responsable, ni être punie collectivement pour les crimes commis par les terroristes", a-t-il fait remarquer.

Jean Asselborn s'est joint à l'appel, lancé par le Secrétaire général Guterres, à la désescalade et au rétablissement sans délai d'un accès humanitaire sans entrave.

Les évènements dramatiques des dernières semaines le montrent: la communauté internationale doit relancer d'urgence le processus de paix au Moyen-Orient et lui accorder toute l'attention qu'il mérite.Le Luxembourg reste attaché à une résolution pacifique du conflit israélo-palestinien qui assure le droit d'Israël à la sécurité, tout en respectant le droit des Palestiniens à l'autodétermination et à une vie en dignité.

A New York, le ministre est également intervenu lors d'un débat public du Conseil de sécurité sur le sujet "Femmes et paix et sécurité". Le ministre a souligné que le Luxembourg appuie le renforcement des femmes en tant qu'agentes de la paix dans le cadre de sa politique étrangère féministe et de son plan d'action national "Femmes et paix et sécurité" qui est actuellement en cours de prolongation.

Le ministre a rappelé que, 25 ans après l'adoption de la résolution 1325, les femmes et les filles continuent de faire face à de multiples défis concernant leur participation aux processus décisionnels et sont toujours exclues trop souvent des efforts de prévention et de résolution des conflits. "Le temps est à l'action afin que la participation pleine, égale et significative des femmes aux processus de paix passe de la théorie à la pratique, et ce à tous les niveaux et à toutes les étapes de la prise de décision en matière de paix et de sécurité", a déclaré Jean Asselborn.

Enfin, le ministre Asselborn a saisi l'occasion de son déplacement à New York pour mener plusieurs entrevues bilatérales. Il a notamment eu une entrevue avec le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui a permis d'échanger sur les nombreux défis auxquels les Nations unies font face dans des zones de crise telles qu'à Gaza, en Syrie ou en Ukraine. Le ministre Asselborn et le Secrétaire général se sont montrés fortement préoccupés par la situation humanitaire à Gaza, et ont souligné l'importance d'une désescalade et d'un accès humanitaire rapide et sans entrave à Gaza.

Enfin, en amont des différentes réunions ministérielles, le ministre a participé à une réunion de coordination avec ses collègues de la France, de l'Allemagne, des Pays-Bas, de l'Albanie, des Etats-Unis, de la Pologne, de la Slovénie et du Royaume-Uni. Le ministre a également rencontré Mariana Katzarova, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits humains en Russie, Mirjana Spoljaric-Egger, Présidente du CICR, et Ayman Safadi, ministre des Affaires étrangères de la Jordanie. Il a enfin participé à un déjeuner de travail sur la situation au Moyen-Orient.

Communiqué par le ministère des Affaires étrangères et européennes