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Gilles Roth présente la situation financière de l'État à la Chambre − ''Une dynamique positive des recettes à l'image de la bonne tenue de notre secteur financier et gage de notre État social fort.''
En date du 6 mai 2025, le ministre des Finances, Gilles Roth, a présenté aux membres de la commission des Finances et de la commission de l'Exécution budgétaire de la Chambre des députés la situation financière de l'État au 31 mars 2025.
Une dynamique toujours positive des recettes
Au premier trimestre de l'année 2025, les recettes au niveau de l'Administration centrale s'établissent à 7,6 milliards d'euros selon les règles de comptabilité européennes SEC2010, grâce à une dynamique toujours positive et un plus de 723 millions d'euros de recettes (ou +10,6%) en glissement annuel.
L'Administration des contributions directes totalise des recettes de 4,3 milliards d'euros au 31 mars 2025, ce qui signifie une progression de 14,0% en comparaison annuelle. L'augmentation la plus notable est constatée au niveau de l'impôt sur le revenu des collectivités (+521 millions d'euros). Les recettes provenant de la retenue d'impôt sur les traitements et salaires s'établissent à 1,7 milliard d'euros – un niveau quasiment identique à celui relevé à la même période de 2024 malgré l'adaptation supplémentaire du barème de l'impôt sur le revenu des personnes physiques au 1er janvier 2025.
Les recettes encaissées au niveau de l'Administration de l'enregistrement, des domaines et de la TVA se chiffrent à 1,9 milliard d'euros (+50 millions d'euros ou +2,7% par rapport au 31 mars 2024). Si les recettes de la TVA et de la taxe d'abonnement s'accroissent respectivement de 40 millions d'euros et de 28 millions d'euros, les droits d'enregistrement restent en retrait sous l'effet des mesures de soutien au logement et notamment de la réduction de moitié de la base imposable applicable.
Au niveau de l'Administration des douanes et accises, des recettes à hauteur de 569 millions d'euros ont pu être comptabilisées, soit une augmentation de +25,1% en comparaison annuelle.
Un niveau élevé de dépenses sous l'effet du budget des 12e provisoires de 2024
Au 31 mars 2025, les dépenses de l'État central augmentent de +788 millions d'euros (ou +12,2%) pour atteindre 7,2 milliards d'euros selon le SEC2010. Ce niveau relativement élevé au cours des trois premiers mois de 2025 s'explique en partie par l'application des 12e provisoires, qui avait freiné les dépenses en début d'année 2024.
Plus d'un quart (27%) de cette augmentation provient des investissements directs et indirects, tandis que les subventions en faveur des transports publics, du logement, du plafonnement des prix de l'électricité et autres, ainsi que les transferts – notamment vers les communes, la sécurité sociale et au titre des dépenses militaires – comptent pour environ 44% de cette progression.
À la fin du premier trimestre 2025, le solde de l'État central présente un excédent de +337 millions d'euros.
Le ministre des Finances, Gilles Roth, commente: "Nous restons engagés pour soutenir cette dynamique positive des recettes, dont je me réjouis. Celle-ci reflète notamment la bonne tenue de notre secteur financier et confirme notre action politique en faveur d'un État social fort, d'une cohésion sociale solide et d'une croissance durable et inclusive."
Communiqué par le ministère des Finances