Allocution de bienvenue de Marie-Josée Jacobs lors de la Conférence des Femmes de la Francophonie

Altesse Royale,
Monsieur le Premier ministre,
Mesdames et Messieurs les ministres,
Chers collègues et chères collègues,
Excellences Mesdames et Messieurs les ambassadeurs,
Monsieur l'administrateur général de l'Agence intergouvernementale de la Francophonie, Mesdames et Messieurs les député-e-s
Mesdames et Messieurs, distingué-e-s invité-e-s

C'est pour moi un immense plaisir de vous souhaiter la bienvenue à Luxembourg. L'honneur me revient de présider cette conférence des femmes francophones, dont le Luxembourg est fier d'être le pays hôte.

Je regrette infiniment que l'initiateur de la conférence, le secrétaire général Monsieur Boutros Boutros-Ghali ne puisse être des nôtres suite à une infection virale. Il a toujours manifesté un très grand engagement pour la tenue de cette conférence. J'espère que la conférence pourra satisfaire ses aspirations et que les résultats contribueront à l'amélioration de la situation de la femme dans nos pays. Il nous reste qu'à lui souhaiter un prompt rétablissement.

L'intitulée de la conférence "Femmes, Pouvoir et Développement" indique clairement l'option prise pour nos échanges d'expériences et de pratiques pendant ces deux journées.

En effet, les femmes représentent plus de 50% de la population de nos pays respectifs. Est-ce que vous les voyez représentées à 50% aux postes de décision au niveau politique, économique et social? Nos structures démocratiques devraient pourtant y veiller, je dirais plutôt, garantir une représentation paritaire des femmes et des hommes à la prise de décision.

Les femmes devraient participer à égalité au développement de nos pays. Pour moi, le développement se décline non seulement au niveau économique, mais aussi au niveau des changements des sociétés. Je me réjouis que la déclaration prévoit une partie sur la paix. L'investissement pour la paix devrait être le premier objectif de notre action politique. Je ne pense pas seulement à l'état de paix en opposition à l'état de guerre. Je pense aussi à une culture de paix entre les sexes, culture qui intègre les changements et l'évolution des rôles des femmes et des hommes dans leurs rapports.

Notre mission d'aujourd'hui et de demain est capitale. Elle consiste d'abord à consolider nos engagements pris à Pékin. Nous voulons les affirmer et contribuer en juin à New York à la session spéciale de l'Assemblée générale des Nations Unies intitulée "La femme en l'an 2000, égalité entre les sexes, développement et paix pour le XXIe siècle".

Si nous, les 55 Etats et pays membres de la Francophonie, dont 50 délégations participent à cette conférence, nous mobilisons pour la réalisation de l'égalité de droit et de fait entre les femmes et les hommes, nous pouvons influencer le changement de nos sociétés en direction d'une culture d'égalité entre les femmes et les hommes.

En tant que présidente de cette conférence et en ma qualité de ministre de la Promotion féminine de Luxembourg, je m'engage à œuvrer en ce sens. Je compte sur votre appui!

Je passe la parole à Monsieur Jean-Claude Juncker, Premier ministre de Luxembourg, pour l'ouverture de notre conférence.

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