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Jeannot Krecké, Discours d'ouverture de la Foire de printemps 2008, Luxexpo
Seule la parole prononcée fait foi
Altesses Royales,
Excellences,
Dir Dammen an Dir Hären,
Monseigneur, all Joer op dëser Plats soen ech Iech Merci fir Är wertvoll Ennerstëtzung an et kéint ee mengen, daat wier eng Selbstverständlechkeet. Daat ass et nët. Et gët nët vill Staatscheffen, déi sech esou fir d’Promotioun vun den Entreprisen engagéieren wie eise Grand-Duc.
Dest gëllt fir déi grouss Entreprisen, mais awer och fir déi kleng a mëttel Betrieber. Déi grouss gin och am Ausland vun der Politik gehegt a gepflegt an hier Cheffen reesen mat Ministeren, mat Premier’en a Präsidenten ronderem d’Welt. D’PME’en hu meeschtens nët dës Chance. Monseigneur, ech soen Iech am Numm vun all eisen Entreprisen merci fir déi Chance, déi Dir hinnen bidd an fir déi Zäit, déi Dir Iech fir sie huelt.
Ufanks nächst Joër macht Dir, Monseigneur an Madame, eng ganz interessant Staatsvisite an de Vietnam. Interessant, well mer hei an e Land wärten reesen, daat amgaang ass de Schrëtt ze machen vum Entwecklungsland, vum Zielland vun der lëtzebuerger Coopératioun, hin zum Emerging Market.
Et geet lo drëm, de Vietnam net faalen ze lossen wann dëst Land duerch säin Succès elo säin Status als "pays cible" eng Kéier verléiert. Et geet drëm, wirtschaftlech Partnerschaften opzebauen, sou wéi mer daat mat groussem Succès an der Entwecklungshëllef gemach hun. D’Mission économique, déi ech d’lescht Joer am Vietnam gefouert hun, huet bewisen, dass eis Entreprisen dofir bereet sin.
Mir wärten an Zukunft am Ausland verstärkt ënnert der Marque "Luxembourg for Business" optrieden, ënnert dëser Agence, déi mer zesummen mat eise Partner aus dem Privatsecteur als "joint-venture" gegrënnt hun. Sie ass elo funktiounsfäheg.
Här Präsident,
D’lescht Joer, op dëser Plats, hat ech Iech versprach, haut déi zukünfteg Ausrichtung vun der neier Luxexpo ze gin. Mé opgrond vun den Evolutiounen an Etuden vun de leschte Méint muss ech haut leider feststellen, dass d’Zäit nach nët räif ass fir eng definitiv Décisioun. Ech betounen awer och gläichzäiteg, dass et kloer ass, dass mer an dësem Dossier musse weiderkommen.
Wéi Dier et gesot hut wärt, op Initiative vum Lucien Lux, um aktuelle Site vun der Luxexpo eng Zuch- an Tramsgare entstoen. Et kënnt egal wéi doduerch zu engem Neibau.
Virausgesat, dass den Accès fir d’Exposants’en anstänneg geregelt ass an déi néideg Flächen disponibel sin, wier dësen én ganz gudde Site, besonneg och duerch seng ideal Ubannung un den öffentlechen Transport.
Trotz dësem Constat bleiwen awer och nach e ganze Koup Froen op iwert déi genee Ausrichtung vun dëser Gare. Mé secher ass, dass et én gréisseren Chantier wärt gin an deen och länger Zäit wärt daueren.
No eisen Analysen kommen ech zu der Erkenntnis, dat et nët gudd méiglech ass, d’Foire op dëser Plats während de Baujoeren och nëmmen hallefweegs fonktiounsfäheg ze haalen. Ech faerten, d’Luxexpo géing dës Phase nët iwerliewen. An dat bedeit fir mech Folgendes:
Mir, dat héscht déi concernéiert an implizéiert Akteuren, mussen éischtens intensiv no engem neien Site sichen, dén d’Konditiounen erfëllt fir eng dauerhaft Implantatioun vun der Luxexpo ze garantéieren.
Dat schengt mer zwétens nëmmen méiglech ze sin op Platsen, wou d’Situatioun vun den Terrain’en relativ kloer ass an én Zougrëff an enger raisonnabler Zäit erlabt. Erfëllt d’Porte de Hollerich oder én aneren Site vun der Haptstaad dës Konditiounen?
Stellt sech drëttens eraus, dass esou én Terrain hei nët ze fannen ass, dann muss een awer un eng provisoresch Léisung denken. D’Regierung wëllt dat am Prinzip nët, mae mir kommen vielleicht nët dolanscht. No deem Provisorium kéint d’Foire och op de Kirchbierg zereck kommen.
An anere Wierder: et héscht also elo én Alternativsite ze sichen - entweder fir eng definitiv Implantatioun oder provisoresch fir d’Dauer vum Chantier.
Deemno sollen elo all Partien an dësem Dossier hier Iwwerléungen an Arbechten intensivéieren, well de "count-down" leeft.
Mesdames, Messieurs,
J’aborderai aujourd’hui 4 sujets:
- les chiffres économiques;
- les incitatifs au développement économique;
- le pouvoir d’achat et l’inflation;
- les progrès en matière de politique énergétique.
Pour commencer, je vais brièvement commenter 3 chiffres:
- 3%: c’est le taux de croissance prévu par le STATEC pour cette année, performance enviable par rapport à nos voisins de la zone euro, mais modeste par rapport à l’histoire contemporaine qui nous a largement gâtés. Les turbulences financières et la hausse vertigineuse de la facture énergétique n’ont pas fini de troubler la croissance mondiale et nationale;
- plus de 14.000 emplois salariés créés en 2007. L’économie continue à créer beaucoup d’emplois, mais notre pays n’arrive pas à offrir la main d’œuvre nécessaire tant en nombre qu’en qualification. Le taux de chômage continue à baisser mais n’oublions pas que la création d’emploi suit la trajectoire de la croissance avec un retard de 12 à 18 mois;
- 3,5%: le taux d’inflation des deux derniers mois. Ce taux est certes élevé, mais se situe dans la moyenne de la zone euro alors que les années précédentes, nous étions bien au-delà de cette moyenne européenne. Ce problème est devenu mondial, il est loin d’être uniquement national. J’y reviendrai tout à l’heure.
J’en viens à mon deuxième point.
Dans le domaine du développement économique et de l'innovation, la Chambre des Députés se prononcera dans les prochaines semaines sur le projet de loi qui redéfinit la carte et les instruments des aides régionales aux entreprises. Ces aides seront concentrées sur certaines communes au Sud, à l'Est et au Nord du pays qui abritent une population de quelque 90.000 habitants. Les aides en faveur des petites et moyennes entreprises seront renforcées, en relation notamment avec les frais liés à l'établissement.
Enfin, mes services finaliseront avant la trêve d’été un projet de réforme de la loi sur la recherche-développement et l'innovation dans le secteur privé.
Au-delà de l'adaptation des instruments financiers en fonction des nouvelles règles communautaires, le projet encouragera de nouvelles formes d'innovation et réorganisera cet encadrement.
Mesdames, Messieurs,
L’innovation est une idée abstraite aux yeux du public. C’est la raison pour laquelle Luxinnovation, l’Agence nationale pour la promotion de l’innovation et de la recherche, est présente sur cette foire par une exposition intitulée "Le Jardin des Innovations made in Luxembourg". Cette exposition invite le grand public à une promenade où il découvrira le large éventail des produits et technologies "made in Luxembourg", et suscitera, j’espère, des vocations scientifiques chez les jeunes.
Mes services ont également entamé la refonte de la législation visant à encourager, au moyen d’aides à l’investissement, la protection de l'environnement, l'utilisation rationnelle de l'énergie et la production d'énergie de sources renouvelables.
Ces initiatives sont complétées par un train de mesures fiscales et par d'importants travaux au niveau des infrastructures d'accueil des entreprises. Ainsi, au 4e trimestre de cette année, j'espère présenter un plan directeur sectoriel qui façonnera la géographie des zones d’activités économiques à l’horizon 2020 voire 2030. Il sera introduit dans la procédure réglementaire après consultation des milieux professionnels.
A court terme, les travaux d’infrastructure se poursuivent sur les sites du "Crassier d'Ehlerange" et de "Eurohub Sud" à Dudelange/Bettembourg, ce dernier ayant déjà accueilli ses premiers locataires.
Dans le domaine des jeunes entreprises innovantes, le Centre "Ecostart II" à Foetz a également ouvert ses portes aux startups, alors que les premières entreprises installées dans "Ecostart I", fortes de leur démarrage réussi, sont en train de déménager vers des sites plus durables.
En 2009, j'espère pouvoir mettre en service le nouvel incubateur sur le site de la Cité des Sciences et de l'Innovation à Belval-Ouest, où les travaux sont en cours.
Enfin, je me réjouis du succès de l'ancien site de TDK à Bascharage qui pourrait afficher "complet" sous peu.
Troisième sujet, le pouvoir d’achat et l’inflation.
La perception générale que le pouvoir d’achat des ménages défavorisés s’est érodé, est malheureusement confirmée. Ceux-là même qui connaissent une croissance plus faible de leurs revenus, ont subi de plein fouet les effets de la hausse des prix des biens de première nécessité, qui représentent une part importante de leur budget.
La lutte contre les excès de l’inflation n’est donc pas seulement un combat pour notre compétitivité, mais aussi et surtout un défi pour maintenir la cohésion sociale.
Ceux qui nous ont critiqués, ignorent volontiers que le gouvernement a entrepris tout ce qui est en son pouvoir pour maîtriser l’inflation excessive.
Avant toutes choses, je tiens à rappeler que l’évolution des prix à la consommation dépend de nombreux facteurs:
- la politique monétaire de la Banque centrale européenne;
- les prix à l’importation;
- le cours des matières premières fixé sur le marché international;
- le coût de la main d’œuvre, négocié par les partenaires sociaux,
pour ne citer que ces quelques éléments.
Il n’est plus possible de fixer, par règlement grand-ducal, les prix de centaines de milliers de biens et de services. C’est une illusion dangereuse que de préconiser un contrôle des prix généralisé.
La lutte contre la flambée des prix doit être prise à bras le corps par l’ensemble des partenaires sociaux, faute de quoi le "Plan d’action contre une inflation excessive" que le gouvernement a adopté, n’a aucune chance d’aboutir. J’espère que le Conseil économique et social, proposera des pistes d’action additionnelles.
Quels sont les points forts de ce plan d’action?
Première mesure: les accords volontaires de prix.
Suite à des discussions certes laborieuses, la Confédération luxembourgeoise du commerce, la Fédération des artisans et l’Horesca ont signé des accords volontaires et se sont engagés à ce que ni la tension générale sur les prix, ni l’adaptation des traitements et des pensions déclenchée par une cote d’échéance de l’échelle mobile, serviront dans le futur de prétexte à des hausses de prix déguisées et excessives. En cosignant cette charte, mon collègue Fernand Boden et moi-même avons appuyé cette initiative et demandé au Conseil de la consommation, organe tripartite consultatif du gouvernement, de surveiller l’application de la charte.
Deuxième mesure: la désindexation des contrats conclus par l’Etat.
J’ai adressé une lettre circulaire à tous les départements ministériels leur demandant de ne pas accepter de clause d’indexation automatique dans leurs contrats de service et leurs livraisons en dehors de la seule hausse du coût de revient.
Troisième mesure : la mise en place d’un indicateur comparatif des prix dans la Grande Région.
Deux études ont été commanditées auprès d’une entreprise internationale spécialisée en vue de comparer le niveau et l’évolution des prix du commerce au Luxembourg et dans les zones frontalières. Ces études montrent que l’offre de produits varie fortement d’un pays à l’autre. En effet, très peu de produits identiques semblent être offerts dans les quatre régions. La diversité des produits offerts rend difficile une comparaison transfrontalière de prix.
L’étude démontre toutefois qu’au Luxembourg, le niveau des prix au public est proche de celui de la Grande Région.
Quatrième mesure: une enquête par secteurs des prix luxembourgeois.
Nous avons mené une enquête spécifique dans le secteur agroalimentaire auprès d’un échantillon de producteurs et de fournisseurs luxembourgeois ainsi que de représentants de la grande distribution.
Suite à cette enquête, mon département analyse les conditions d’achat qui faussent le libre jeu de la concurrence entre les revendeurs nationaux et ceux situés à quelques kilomètres de l’autre côté de la frontière.
Je suis d’avis que de telles conditions générales d’achat pénalisent le commerce et, par ricochet, grèvent le pouvoir d’achat des consommateurs luxembourgeois.
J’ai interpellé les dirigeants d’une série de multinationales pour qu’ils fournissent des explications sur les options d’approvisionnement du commerce luxembourgeois. J’ai également saisi l’avis de l’autorité de concurrence nationale qui, le cas échéant, fournira matière pour entreprendre des actions supplémentaires.
Cinquième mesure: une politique prudente des prix administrés.
Les tarifs publics, comme on les appelle communément, influent également sur l’évolution des prix. Ils font partie des divers facteurs "made in Luxembourg" qui alimentent l’inflation. Ainsi, le gouvernement a décidé d’établir une procédure d’examen préalable de l’incidence d’une hausse des tarifs publics sur le taux d’inflation. Le gouvernement est même allé jusqu’à décider de surseoir à toute augmentation des prix administrés, et il a invité les communes à en faire autant. Pour les convaincre, j’ai rencontré et je rencontrerai encore le SYVICOL.
Sixième mesure: une sensibilisation accrue du consommateur.
Informer et sensibiliser le consommateur en matière de prix constitue un élément important du plan d’action. La comparaison des prix est une des sources essentielles de son information. L’Union luxembourgeoise des consommateurs a donc été sollicitée pour effectuer de nouvelles enquêtes comparatives de prix et lancer une action auprès de ses membres pour détecter les contrats privés qui contiennent des clauses d’indexation automatique. Par la suite, ces contrats seront soumis à une analyse juridique approfondie.
A vous de juger si le gouvernement est vraiment resté inactif.
Quatrièmement, la politique énergétique.
Les évolutions récentes des marchés confirment certaines de mes interventions passées. Nous assistons actuellement à une véritable course aux ressources et aux matières premières dont le caractère non-durable commence à faire réfléchir. Ce constat, couplé à une demande croissante, se traduit par une hausse alarmante des prix, engendrant dans certains cas des conséquences économiques et sociales néfastes.
L’offre et la demande sont certes les facteurs classiques de la formation des prix sur les marchés liquides. Qu’en est-il cependant de la spéculation galopante qui m’inquiète fortement ?
Du côté de l’offre, il est primordial de préserver la sécurité énergétique aux niveaux européens et nationaux. Notre action doit porter sur deux niveaux : la sécurité des infrastructures et la sécurité des approvisionnements. Dans le court terme, nous devons créer un cadre attractif d’investissement pour sauvegarder la qualité et la fiabilité des infrastructures énergétiques, notamment dans le transport, la distribution et la production.
C’est dans le secteur de l’électricité que le risque d’un manque de capacités de production à moyen terme paraît réel au niveau européen. Les causes pour les manques d’investissements sont multiples, mais ce sont moins les moyens financiers qui posent problème. Force est de constater que le public multiplie ses demandes en services énergétiques, mais qu’il manifeste en même temps une forte réticence vis-à-vis de l’implantation de nouvelles infrastructures de production et de transport.
Il faut être bien clair : sans les investissements nécessaires dans le secteur de l’énergie, nous nous dirigerons tout droit vers l’impasse. Si une telle situation se présentait, il faudrait cinq à dix années pour la redresser.
A côté de ces soucis en rapport avec la sécurité d’approvisionnement, le gouvernement se concentre essentiellement sur la réduction de la consommation d’énergie. A cet effet, il a récemment approuvé le Plan national d’action en matière d’efficacité énergétique. La nouvelle réglementation concernant la performance énergétique des bâtiments, entrée en vigueur au début de cette année, participe à cette démarche. L’introduction du certificat de performance énergétique rendra la qualité énergétique des bâtiments plus transparente et permettra aux futurs locataires et propriétaires de mieux connaître les frais d’énergie d’un bâtiment donné. Pour plus de détails, je vous invite à visiter le stand du Ministère de l’Economie et de ses partenaires.
Afin de tenir compte des difficultés du marché, dues à un manque d’experts habilités à établir les certificats de performance énergétique, le gouvernement prolongera la période de transition jusqu’au 1er septembre 2009 en cas de changement de propriétaire ou de locataire.
En ce qui concerne le développement des énergies renouvelables, y inclus les biocarburants, nous sommes inquiets des conséquences nuisibles qu’un recours accru à la biomasse risque d’avoir sur la production alimentaire. Ces conséquences doivent être évitées par un recours prioritaire aux déchets biomasse, aux résidus forestiers, aux matières premières provenant de terres en jachère et aux nouvelles biomasses comme par exemple les algues.
Je vais m’engager, dans le cadre des discussions au niveau européen, pour que les critères de durabilité soient stricts, clairs et applicables.
Sachez enfin qu’à court terme, je vais présenter de nouveaux projets développant l’énergie éolienne au Luxembourg.
Altesses Royales,
Dir Dammen an Dir Hären,
Mir schaafen all Joer ëmmer méi Aarbechtsplatsen, déi allerdings ëmmer méi Qualifikatiounen viraussetzen. Do läit dann och de Probleem vun eisem leider wuessenden Undeel u Matmënschen, déi an der Statistik als aarm gefouert gin. Den Aarmutsrisiko zu Lëtzebuerg hänkt oft direkt mat der Ausbildung vun de Leit zesummen, awer nët nëmmen.
Och déi Leit, déi eng Aarbecht hun, hun an der Läscht oft d’Impressioun, u Kaafkraft ze verléieren. Daat ass secher wouer fir d’Klengverdinger. Hire Revenu disponible ass manner schnell geklomm wéi d’Präisdeierecht. D’Léisung läit an der neier Politik vun dëser Regierung. Niewt dem Aféieren vum Eenheetsstatut, deen zu enger besserer sozialer Kohesioun am Land féiert, mussen mir eng vill méi selektiv Sozialpolitik bedreiwen, fir betraffene Matmënschen hir Kaafkraft ze stärken.
Den Ëmstand, dass mer lues a lues sämtlech Steierabattementer a Fräibeträg a Steierkrediter ëmwandelen, féiert endlech dozou, dass jiddfer Matbierger dee selwëchten Avantage huet, egal, op e vill oder wéineg Steiere bezillt. Esou gët ouni Prinzipiendiskussioun, Schrëtt fir Schrëtt, d’Negativsteier agefouert.
D’Regierung huet hieren Handlungsspillraum am Bereich vun der Inflatiounsbekämpfung mat de Moosnahmen, déi ech virdrun opgezielt hun, voll ausgeschöpft.
Erlaabt mer och un Hand vun den Energiepräisser ze weisen, wéi mir am Ministère virgange sin.
Éischt Beispill: de Präis vum Elektrëschen hängt vu 4 Fakteuren of:
- de Käschtepunkt vum Réseau;
- den Akaafs- oder Produktiounspräis vum Stroum, op déi Lëtzebuerg leider nëmmen wéineg Afloss huet;
- der Verdeelungs-Gesellschaft hir Margen; an
- dem Staat séng Taxen sou wéi de Fonds de Compensation.
Mäin Departement huet op 3 vun deene 4 Facteuren agewierkt:
- zanter dem läschte Joer gin d’Réseau’s-Käschten erof, eng Tendenz, déi accéléréiert fortgesaat gët;
- entgéint allem, waat am Ausland geschitt, hu mir mat der Cegedel zesummen d’Margen d’läscht Joer gekiirzt, waat de Stroumpräiss ab Juli 2007 am Schnëtt ëm 4% verbëllegt huet. Et kënnt och keng Hausse an dësem Joer;
- mir hun eis extrem niddreg Taxen um Stroum bäibehaalen an de Fonds de Compensation staark erliichtert, andeems mer eng Rei Investitiounshëllefen am Beräich vun den erneierbaren Energien direkt iwwert de Budget laafe loossen an nët méi an dém Mooss op de Stroumpräis dropschloen.
Zweet Beispill: de Ministère huet elo kiirzlech mat de Petrolier’en en Accord fonnt, fir hier Margen op Benzin an Diesel ab dem 1. August real erof ze setzen. Daat wärt de Konsumenten hier Energiekäschten ëm 5 Milliounen Euro d’Joer erofsetzen.
A ménger Ried wollt ech dëst Joer bewosst d’Themen vun der Kaafkraft an der schläichender Aarmut uschwätzen, well ech, och als Wirtschaftsminister, fundamental dovun iwwerzeecht sin, dass eis Gesellschaft hei zu Lëtzebuerg just kann funktionnéieren, wa mer d’Schéier tëscht Aarm a Räich erem probéiren méi kleng ze maachen.
An dofir paraphraséiren ech én Zitat vum John F. Kennedy:
"If a free society cannot help the poor, it cannot save the rich."