Le Premier ministre Jean-Claude Juncker au sujet du pacte de stabilité et de croissance européen

Jean-Claude Juncker: Certains pays membres, surtout de petite ou de taille moyenne, plus vertueux en matière budgétaire, ne cessent de se poser des questions sur les situations budgétaires française et allemande. Mais j’ai, après un long entretien avec Francis Mer, la conviction que la France respectera le pacte de stabilité et que le déficit français reviendra en dessous de la barre des 3% en 2005.

L’essentiel étant que l’idée commune, qui fut un autre débat, c’est-à-dire celui que l’Union monétaire doit s’inscrire dans un cadre de stabilité macro-économique et financière, continuera à être respectée.

Mais il faut bien voir que si la France et si l’Allemagne n’arrivaient pas à redresser leur situation économique, toute la zone euro souffrirait gravement de ces affaissements allemands et français.

Par conséquent, au lieu de nous quereller sur quelques millimètres de stabilité, il faudrait créer une bonne intersection entre la croissance et la stabilité.

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