Patrick Théry: Que pensez-vous de l'initiative des parlementaires de venir se rendre compte, sur le terrain, de l'avancement des travaux du chantier de Belval et en particulier de la Cité des sciences?
François Biltgen: Je ne peux que la saluer dans la mesure où je l'ai moi-même suggérée aux membres de la Commission parlementaire de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Culture.
Je suis d'autant plus ravi de voir que les députés qui la composent sont presque au grand complet.
Patrick Théry: Quel est l'avenir du site unique pour l'Université du Luxembourg?
François Biltgen: Comme vous avez pu le constater, tout est prévu dès le départ pour que deux des trois facultés composant l'Université du Luxembourg puissent s'implanter sur le site des terrasses des hauts fourneaux. Un autre endroit a aussi été réservé dans le quartier de Square Mile jusqu'en 2013, ce qui nous laisse encore le temps de réfléchir à l'opportunité de déplacer cette entité. À ce sujet, j'espère que le dossier sera définitivement clos en 2009.
Patrick Théry: Le site de l'université à Belval verra débarquer quelque 4 000 étudiants. Qu'en est-il des logements qui leur seront réservés?
François Biltgen: Il y a déjà 90 logements prévus dans l'actuel centre intégré pour personnes âgées de Soleuvre ainsi que d'autres sites plus proches de l'université. Cela dit, nous voulons surtout éviter de créer un ghetto pour étudiants dans le style de Louvain-la Neuve en concentrant tous les logements en un seul endroit. Des projets sont déjà en cours à Esch et à Sanem pour disperser les étudiants un peu partout. En parallèle, nous souhaitons développer d'autres initiatives comme par exemple loger des étudiants chez des personnes privées.