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L’intégration d’œuvres artistiques dans les édifices publics
Introduction
Intégrer l’art dans les édifices publics, le rendre accessible au plus grand nombre des citoyen/nes, les sensibiliser aux différentes formes d’expression artistique contemporaine, promouvoir une culture du bâti de qualité, tels sont les objectifs du 1 % artistique qui est par ailleurs un outil majeur de la politique du soutien à la création du ministère de la Culture.
Le premier cadre législatif relatif au 1 % artistique obligeant les maîtres d’ouvrage étatique et communal à réserver un pourcentage du coût de construction à l’art remonte en 1999. Avec la recommandation 20 du Kulturentwécklungsplang 2018-2028 une réflexion prospective sur la loi qui instaure les commandes publiques a été menée et la législation a été réévaluée. Depuis le 1er juin 2023, la nouvelle loi du 8 mars 2023 relative à l’intégration d’œuvres artistiques est en vigueur.
L’État, les communes et les établissements publics sont tenus, dans le cadre de la construction, de la réhabilitation, de l’extension ou de la transformation d’un immeuble susceptible d’accueillir du public, de réserver un pourcent du coût de construction à l’intégration d’œuvres artistiques dans l’édifice ou ses alentours. Inclure une ou plusieurs œuvres d’art fait partie intégrante des missions des maîtres d’ouvrage publics.
L’Administration des bâtiments publics a appliqué le principe du 1 % artistique depuis la fin de 19e siècle, bien avant que le premier cadre légal n’ait été introduit dans la législation luxembourgeoise. Depuis 1999, environ 70 œuvres d’art de 54 artistes ont été commandées et financées par l’Administration des bâtiments publics. Fresques, sculptures monumentales, sculptures cinétiques, installations, tapis muraux ; les formes et formats des œuvres sont diverses et sont à chaque fois une réponse des artistes à l’architecture et à l’utilisation des édifices tout en ajoutant au caractère d’identification de ces derniers.
La commission de l’aménagement artistique
Avec le nouveau cadre législatif, la commission de l’aménagement artistique est instituée auprès du ministère de la Culture. Il s’agit d’un organe consultatif permanent qui a pour mission de conseiller et d’informer les maîtres d’ouvrage et les artistes et de sensibiliser les acteurs concernés par la loi.
Les membres de la commission de l’aménagement artistique sont Kevin Muhlen, directeur du Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, représentant le secteur des arts visuels (Président) ; Gery Oth, photographe, représentant le secteur des arts visuels ; Claudine Hemmer, conseiller, représentant le ministre ayant la Culture dans ses attributions ; Ben Hubert, attaché, représentant le ministre ayant les Travaux publics dans ses attributions ; Claude Clemens, conseiller de la commune de Mondercange, représentant les autorités communales.
La commission de l’aménagement artistique peut être sollicitée à tout moment pendant le déroulement d’un projet et pourra conseiller le commanditaire ou l’artiste lauréat/e sous forme de recommandations. Les éventuelles questions sont à adresser à unpourcent@mc.etat.lu.
Le guide pratique
Afin d’accompagner les différents acteurs dans la mise en œuvre d’un projet de commande ou d’acquisition d’une œuvre d’art dans le cadre de la loi, le ministère de la Culture a publié un guide pratique.
Cette publication s’adresse aux autorités en charge de la réalisation d’un immeuble public qui cherchent à initier, planifier et réaliser un tel projet ainsi qu’aux artistes désireux/ses d’y participer. Il s’agit d’un outil de documentation complémentaire aux textes législatifs et réglementaires.
Questions fréquemment posées (FAQ)
Qui est concerné par la loi du 8 mars 2023 relative à l’intégration d’œuvres artistiques dans les édifices publics ?
La loi s’adresse à tous les acteurs publics : État, communes ou établissements publics en charge de la construction, de l’extension, de la transformation ou de la réhabilitation d’un immeuble.
Quel est le champ d’application de la loi du 8 mars 2023 relative à l’intégration d’œuvres artistiques dans les édifices publics ?
La loi est applicable lorsque le chantier de construction, d’extension, de transformation ou de réhabilitation d’un édifice est réalisé par l’État ou bénéficie d’un financement ou subventionnement à hauteur d’au moins 25 % du coût global de construction de la part de l’État et est susceptible d’accueillir du public. Les édifices à usage industriel, commercial ou purement technique ne sont pas visés par la loi.
Quel est le champ d’application de la loi du 8 mars 2023 relative à l’intégration d’œuvres artistiques dans les édifices publics lorsque le taux de subventionnement ou de financement de 25 % du coût global de construction de la part de l’État n’est pas atteint ?
La loi n’est applicable qu’à partir d’un financement ou d’un subventionnement à hauteur de 25% du coût de construction de la part de l’État. Le principe d’intégrer des œuvres artistiques dans les édifices publics peut toutefois être appliqué. Intégrer une ou plusieurs œuvres d’art dans ces immeubles est une valorisation de nos lieux de vie partagés. Il s’agit d’un moyen de rendre l’art accessible aux citoyens et citoyennes dans leur quotidien. Indépendamment du cadre législatif, chaque acteur public peut être à l’initiative de la création de notre patrimoine culturel de demain.
Quel est l’objet de la loi du 8 mars 2023 relative à l’intégration d’œuvres artistiques dans les édifices publics ?
Les acteurs concernés, dont les projets tombent dans le champ d’application de la loi, dédient au moins 1 % du coût de construction à la commande ou à l’acquisition d’une ou de plusieurs œuvres d’art à intégrer dans l’édifice ou ses alentours.
Existe-t-il un document qui informe sur le déroulement d’un tel projet ?
Afin d’accompagner les différents acteurs dans la mise en œuvre d’un projet de commande ou d’acquisition d’une œuvre d’art dans le cadre de la loi du 8 mars 2023 relative à l’intégration d’œuvres artistiques dans les édifices publics, le ministère de la Culture a publié un guide pratique.
Existe-il un organe consultatif qui peut conseiller les maîtres d’ouvrage et les artistes ?
Oui, la commission de l’aménagement artistique, instituée auprès du ministère de la Culture, peut être consultée lors du déroulement du projet et pourra conseiller le commanditaire ou l’artiste lauréat/e sous forme de recommandations.
La commission de l’aménagement artistique peut également conseiller les acteurs visés par la loi lorsqu’ils souhaitent mettre en œuvre un projet de commande ou d’acquisition d’œuvres d’art alors que le cadre législatif n’est pas applicable.
Comment est calculé le montant à dédier au projet de commande ou d’acquisition d’une œuvre d’art ?
Le montant à dédier au financement du projet artistique représente au moins 1 % du coût de construction de l’immeuble jusqu’à concurrence de 500.000 € TTC. Ce montant correspond à la valeur 881,15 de l’indice semestriel des prix de la construction d’avril 2021 et est adapté semestriellement en fonction de la variation de l’indice précité. Le montant à dédier au projet artistique est à calculer à partir du coût de construction de l’édifice, c’est-à-dire le coût prévisionnel hors taxes des travaux résultant de l’avant-projet définitif.
Les honoraires de la maîtrise d’œuvre, c’est-à-dire les honoraires des architectes et des ingénieur/es, ainsi que les dépenses d’équipement et d’aménagement extérieur ne sont pas à prendre en compte dans le calcul.
Que couvre le budget du 1 % artistique ?
Le montant réservé au projet de commande ou d’acquisition d’une ou de plusieurs œuvres d’art sert à couvrir l’ensemble des frais en relation avec ce dernier. Il est à noter que chaque projet est unique, la nature du projet artistique peut influer sur le type de dépenses à prévoir.
En règle générale, le budget dédié à l’intégration d’œuvres artistiques dans un édifice public couvre les frais des différentes étapes du projet de commande ou d’acquisition :
- La rémunération des artistes candidat/es et lauréat/es et l’indemnisation des membres du comité artistique ;
- la production et l’installation de l’œuvre d’art avec les frais liés aux études en ingénierie ou aux avis d’expert/es, conseils juridiques ; la production, le transport et l’installation de l’œuvre ; la préparation de l’emplacement pour accueillir le projet artistique, les honoraires de l’artiste ;
- la valorisation et la documentation de l’œuvre d’art avec la production et l’installation d’une signalétique pérenne, la publication d’un document renseignant sur le projet artistique ; les prises de vue par un/e photographe professionnel/le.
Il est dès lors conseillé de soustraire la partie des dépenses qui incombent au maître d’ouvrage et d’indiquer aux artistes le montant disponible pour la conception, réalisation et installation de l’œuvre.
Est-ce que le ministère de la Culture participe financièrement à la réalisation de l’œuvre ?
Non. Le cadre législatif prévoit qu’un pourcent du coût de construction est réservé à la commande ou l’acquisition d’œuvres d’art. Le ministère de la Culture n’octroie pas de subside pour la commande ou l’acquisition d’une œuvre d’art dans le cadre de la loi du 8 mars 2023 relative à l’intégration d’œuvres artistiques dans les édifices publics.
Est-ce que les dispositions de la loi du 8 avril 2018 sur les marchés publics sont applicables ?
Oui, les projets d’aménagement artistique des édifices publics sont des marchés publics au sens de la loi modifiée du 8 avril 2018 sur les marchés publics (LMP), de sorte que les dispositions y relatives leur sont applicables. La matière des marchés publics repose sur les principes fondamentaux de la transparence, de l’égalité de traitement (dont découle le principe de non-discrimination) et du recours à la concurrence.
Commande ou acquisition : comment choisir entre l’achat d’une œuvre existante ou la commande d’une nouvelle œuvre spécifiquement conçue pour l’édifice ?
Le maître d’ouvrage est libre de choisir entre la commande d’une nouvelle œuvre ou l’acquisition d’une œuvre existante. Il peut s’appuyer sur l’avis de son comité artistique pour prendre cette décision.
Contrairement à l’achat d’une œuvre existante, la commande d’une œuvre créée en réponse à un lieu favorise généralement l’émergence d’un dialogue entre l’œuvre, l’architecture et les utilisateurs du lieu. Passer une commande à un/e artiste lui permet de mener une réflexion sur le lieu de vie, les fonctions de l’édifice ou encore l’histoire de l’immeuble et du site et peut ainsi concevoir une œuvre d’art en réponse à l’immeuble.
Dans les deux cas, la loi du 8 avril 2018 sur les marchés publics reste applicable.
Pourquoi faut-il constituer un comité artistique ?
La loi du 8 mars 2023 relative à l’intégration d’œuvres artistiques dans les édifices publics prévoit l’institution d’un comité artistique par le maître d’ouvrage pour chaque projet de commande ou d’acquisition. Cet organe consultatif est chargé d’accompagner et de conseiller le maître d’ouvrage au niveau de la sélection du projet artistique. Composé du maître d’ouvrage, de l’architecte, de l’utilisateur de l’édifice ainsi que d’expert/es en arts plastiques ou en aménagement d’espaces ou jugé/e utile dans ce cadre du projet, il rassemble les compétences nécessaires permettant de sélectionner l’œuvre artistique la plus adaptée au lieu.
Comment doit être composé le comité artistique ?
La composition du comité artistique est fixée par règlement grand-ducal du 9 juin 2023 relatif à l’intégration d’œuvres artistiques dans les édifices publics. Sont à réunir :
- un/e représentant/e effectif et un/e représentant/e suppléant du/de la ministre de la Culture ;
- un/e représentant/e de l’autorité en charge de la réalisation de l’immeuble ;
- un/e expert en arts plastiques ou en aménagement d’espaces ou tout autre expert/e jugé/e utile à l’accomplissement des missions du comité dans le cadre de projets de petite envergure ou un à trois experts dans le cadre de projets de grande envergure ;
- l’architecte en charge de la réalisation de l’immeuble ou, si plusieurs architectes sont en charge du projet, la personne désignée comme représentant ces architectes ;
- un/e représentant/e de l’utilisateur de l’immeuble en cause ;
- une personne compétente dans le domaine des arts plastiques nommée sur proposition des associations professionnelles d’artistes.
Les missions du comité artistique sont également définies par le règlement grand-ducal du 9 juin 2023 relatif à l’intégration d’œuvres artistiques dans les édifices publics et varient en fonction de l’envergure du marché.
A quel moment le projet doit-il être lancé ?
Le règlement grand-ducal du 9 juin 2023 relatif à l’intégration d’œuvres artistiques dans les édifices publics prévoit que le projet de commande ou d’acquisition d’une œuvre artistique doit être lancé au plus tard au moment de la finalisation du gros œuvre de l’édifice. Le comité artistique et les artistes candidat/es pourront alors visiter le bâtiment et se rendre compte des volumes de l’édifice.
Suivant plusieurs retours sur expériences positifs, lancer le projet au stade de planification de l’édifice et associer les artistes au projet de construction dès sa conception favorise une intégration harmonieuse de l’œuvre d’art au bâti.
Quelles informations sont à envoyer au ministère de la Culture et/ou à la commission de l’aménagement artistique ?
Le règlement grand-ducal du 9 juin 2023 relatif à l’intégration d’œuvres artistiques dans les édifices publics prévoit que le/la ministre de la Culture est informé/e
- du lancement du projet par courrier en lui transmettant le dossier relatif à la construction de l’immeuble ensemble avec la demande de désigner ses représentant/es effectif et suppléant au comité artistique ;
- des avis du comité artistique ;
- du ou des projets artistiques faisant l’objet de la commande ou de l’acquisition par l’autorité en charge de la réalisation de l’immeuble ;
- de la finalisation du projet au plus tard trois mois après la réception de l’œuvre.
Est-ce nécessaire de disposer d’un compte sur le portail des marchés publics pour participer à un appel ?
Lorsque l’on souhaite participer à un projet dont l’échange se fait uniquement par le biais du portail des marchés publics, il faut disposer d’un compte sur le portail. Il n’est cependant pas nécessaire de disposer d’un compte sur le portail des marchés publics pour consulter les avis de marché.
Quels sont les documents à élaborer par les maîtres d’ouvrage dans le cadre d’un tel projet ?
Plusieurs documents doivent être rédigés par le maître d’ouvrage, à savoir :
- le cahier des charges (ou dossier de soumission),
- l’avis de marché ou l’appel à candidatures,
- le contrat de commande ou d’acquisition.
Cahier des charges ou dossier de soumission, de quoi s’agit-il ?
Le cahier des charges ou encore le dossier de soumission doit regrouper l’ensemble des informations qui permettent aux artistes d’évaluer si le projet les intéresse, de se familiariser avec le projet de construction et les informer sur les conditions du marché. En fonction du projet, le contenu du cahier des charges peut varier. Les informations et documents suivants peuvent s’avérer utiles :
- le règlement pour le marché public pour la conception, la réalisation et la pose d’une œuvre d’art ;
- le document de présentation de l’édifice, comportant le descriptif du projet de construction, de transformation, d’extension ou de réhabilitation et du concept architectural ;
- le cas échéant, toute autre information sur l’histoire, l’implantation sur le site ou encore la conception fonctionnelle de l’édifice, les aménagements extérieurs,
- le cas échéant le concept d’ensemble de l’aménagement artistique et les œuvres d’art existantes ;
- les potentiels emplacements pour les nouvelles œuvres d’art, les contraintes du lieu, les charges admissibles, les informations sur les matériaux utilisés etc.
Que peut contenir le dossier de présentation de l’avant-projet établi par les artistes candidat/es ?
Il s’agit d’un document clé qui présente l’avant-projet conçu par l’artiste. Il est conseillé d’élaborer un dossier clairement structuré et facilement compréhensible.
Le document s’adresse aux membres du comité artistique composé du commanditaire, de l’architecte, de l’utilisateur de l’édifice, d’un ou de plusieurs expert/es en la matière, un/e représentant/e du ministère de la Culture et un représentant d’une association professionnelle d’artistes.
A titre d’exemple, les dossiers de présentation des avant-projets peuvent contenir :
- une note d’intention expliquant la motivation et les choix artistiques ;
- les motivations sur l’emplacement retenu ;
- des esquisses, visualisations 3D, photomontages,
- dessins ou maquette du projet ;
- la liste sommaire des matériaux envisagés ;
- les dimensions de l’œuvre ;
- la liste des études techniques ou d’ingénierie nécessaires ;
- les besoins prévisionnels pour l’installation de l’œuvre ;
- quelques informations sur l’entretien et la maintenance de l’œuvre ;
- une offre de prix précise détaillant l’ensemble des dépenses nécessaires ;
- tout autre document jugé utile pour la bonne compréhension du projet artistique.
Le contenu de ce dossier dépend de la nature du projet artistique, cette liste n’est par conséquent ni exhaustive, ni obligatoire. Il reste primordial de respecter les éventuelles instructions du maître d’ouvrage formulées au niveau du règlement du marché.
Faut-il signer un contrat de commande ou d’acquisition avec l’artiste lauréat/e ?
Il est conseillé qu’un contrat de commande/d’acquisition soit signé entre le commanditaire et l’artiste lauréat/e afin de clarifier le calendrier prévisionnel de l’installation de l’œuvre, les modalités et le plan de paiement, la question de la propriété matérielle et l’autorisation d’exploitation des droits patrimoniaux.
Comment soutenir l’artiste pendant la phase de production de l’œuvre ?
Même si l’artiste reste responsable de la conception, de la réalisation et de l‘installation de l’œuvre, il s’agira d’instaurer une bonne relation avec lui, d’être disponible et à l’écoute. Le commanditaire peut lui proposer l’organisation de réunions de travail, le soutenir dans la mise en place d’un calendrier prévisionnel et le conseiller si nécessaire. L’artiste peut également contacter la commission de l’aménagement artistique qui peut le conseiller sous forme de recommandations.
En quoi consiste la réception technique de l’œuvre ?
Dès la finalisation de l’œuvre, il s’agit aussi de penser à l’entretien de cette dernière. Le maître d’ouvrage collecte les informations techniques, les éventuelles précautions particulières et les instructions d’entretien de l’œuvre auprès de l’artiste afin de rédiger un dossier de maintenance.
Inventaire des œuvres relevant du 1% artistique
Afin de garantir une meilleure visibilité des œuvres réalisées dans le cadre de la loi, le ministère de la Culture souhaite constituer un inventaire des œuvres d’art. Alors que les maîtres d’ouvrage sont désormais obligés à informer le ministère des œuvres réalisées, ces données n’ont pas systématiquement été communiquées jusqu’à présent. Ainsi, tout acteur public propriétaire d’une œuvre relevant du 1 % artistique, est invité à envoyer les informations sur les œuvres d’art inaugurées avant 2024 (nom de l’artiste, titre, date de création, description, dimensions et emplacement de l’œuvre) et sur l’édifice à unpourcent@mc.etat.lu.
Sélection d’œuvres réalisées récemment dans le cadre de la loi
Installations murales, sculptures ou encore tapisseries, en 2023 les œuvres suivantes ont été inaugurées. Depuis 2016, l’administration des bâtiments publics publie pour chaque œuvre réalisée un dépliant informant sur les différents projets artistiques.
Artiste : Justine Blau
Titre : Sôma
Date de création : 2022
Description : Tapisserie
Dimensions : 95 x 950 cm
Lieu : Lycée technique pour professions de Santé, Bascharage
Maître d’ouvrage : Ministère de la Mobilité et des Travaux publics, Administration des Bâtiments publics
Artiste : Trixi Weis
Titre : Wandrosen fir d’Lenkschléi
Datation : 2023
Description : Sculpture murale cinétique, 88 éoliennes en acier brillant, poli ou sablé
Lieu : Schoul Lénkschléi, Dudelange
Maître d’ouvrage : Commune de Dudelange
Artiste : Stina Fisch
Titre : Flex Dekomplex
Date de création : 2020 - 2022
Description : Ensemble de sculptures murales en émail
Lieu : Lycée technique des Professions de Santé, Ettelbrück
Maître d’ouvrage : Ministère de la Mobilité et des Travaux publics, Administration des Bâtiments publics
Artistes : Alice et David Bertizzolo
Titre : Arborescence(s)
Datation : 2023
Description : Sculpture murale et suspension, 300 colombes, laiton collé, fonte d’alumnium, peinture
Dimensions : 1200 x 1000 cm
Lieu : Schoul Lénkschléi, Dudelange
Maître d’ouvrage : Commune de Dudelange
Artistes : Martine Feipel & Jean Bechameil
Titre : Futurs possibles, passés probables
Date de création : 2023
Description : Ensemble de 4 sculptures en béton et aluminium laqué
Dimensions : 280 x Ø 86 cm ; 308 x Ø 92 cm ; 110 x Ø 85 cm et 430 x 120 x 220 cm
Lieu : Bibliothèque nationale du Luxembourg
Maître d’ouvrage : Ministère de la Mobilité et des Travaux publics, Administration des bâtiments publics
Artistes : Alice et David Bertizzolo
Titre : In Vivo
Date de création : 2023
Description : Verre acrylique, aluminium anodisé
Dimensions : environ 50m²
Lieu : Lycée des Arts et Métiers Luxembourg
Maître d’ouvrage : Ministère de la Mobilité et des Travaux publics, Administration des Bâtiments publics