Réaction du Premier ministre Jean-Claude Juncker au sujet de la lettre ouverte de huit chefs d´Etat et de gouvernement européens sur l´Irak

Le Premier ministre Jean-Claude Juncker a réagi à la publication dans la presse britannique d’une lettre ouverte rédigée par huit chefs d’État et de gouvernement sur l’Irak, aujourd’hui, le 30 janvier 2003.

Pour Jean-Claude Juncker cette initiative ne "signifie pas la fin de la politique extérieure, de sécurité et de défense de l’Union européenne puisque la teneur des propos des huit "rédacteurs" est identique avec la déclaration du Conseil Affaires générales et Relations extérieures de lundi dernier". C’est d’ailleurs pour cette raison que le chef du gouvernement luxembourgeois regrette que les huit signataires n’ont pas proposé aux autres pays européens de signer cette lettre, "ce qu’ils auraient pu faire sans problèmes".

En ce qui concerne par contre la méthode, Monsieur Juncker estime que "le fait que quelques uns de nos pairs ont préféré une voie d’information qui n’est pas celle de l’Union européenne, fera qu’en définitive Washington, et peut-être même Bagdad, auront l’impression qu’on ne parle pas d’une seule langue".