Résumé de la déclaration de politique étrangère 2006

(Deutsche Fassung) Erklärung von Jean Asselborn zur luxemburgischen Außenpolitik 2006

Le 21 novembre 2006, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l'Immigration, Jean Asselborn, a prononcé la traditionnelle déclaration de politique européenne et étrangère à la tribune de la Chambre des députés.

Ce fut l'occasion de faire un tour d'horizon des événements politiques qui ont marqué l'année 2006 aux niveaux européen et international, et d'identifier les défis à relever en matière de politique étrangère.

En guise d'introduction, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a souligné les principales constantes de la politique étrangère du Luxembourg: l'engagement pour la paix et la sécurité, la lutte contre la pauvreté et le sous-développement, le soutien à la démocratie, les droits de l'Homme et le développement durable, ainsi que la volonté d'assumer sa part des responsabilités globales et la poursuite d’une approche multilatérale. "Ces objectifs de bases et principes se reflètent dans notre engagement pour l'intégration européenne, qui constitue un noyau central de notre politique étrangère", a déclaré le ministre.

Plaidant pour une "nouvelle dynamique" dans l'intégration de l'Europe, Jean Asselborn s'est félicité du vaste débat public lancé au Luxembourg dans le cadre de la période de réflexion sur l'avenir de l'Union européenne, qui devrait permettre de rapprocher le projet européen des citoyens. "L'Europe a évidemment besoin de résultats dans sa politique d'innovation, au niveau de la formation et de la coopération entre écoles, universités et entreprises, dans un effort de maintenir et affirmer sa compétitivité internationale", a-t-il estimé.

Évoquant les autres défis à relever par l'Union européenne dans les prochaines années, le ministre des Affaires étrangères a notamment souligné le besoin de rendre plus cohérente la politique étrangère et de sécurité commune, de passer de l’unanimité à la majorité qualifiée pour les décisions dans le domaine de la justice et des affaires intérieures, et de se doter d'une politique énergétique commune.

Concernant l'avenir du Traité constitutionnel, le ministre a fait savoir que le Grand-Duché restait attaché à tous les éléments du texte qui a été approuvés par le peuple luxembourgeois par référendum. "Bien sûr, je me réjouirais si on devait parvenir à enrichir le texte d'éléments sociaux supplémentaires, d'une base commune de droits sociaux", a-t-il précisé, tout en signalant que ce sera la tâche de la Présidence allemande d'élaborer un consensus lors du Conseil européen de juin 2007 sur une direction commune à prendre dans ce dossier.

Parlant de l'élargissement de l'Union européenne, le ministre s'est félicité de l'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie en tant que membres de plein droit à l'Union européenne au 1er janvier 2007. En même temps, il a encouragé les deux pays à poursuivre leurs efforts de réformes pour éviter une éventuelle suspension temporaire de certains droits liés à l'adhésion.

En réponse au scepticisme d'une partie des citoyens face à l'élargissement, Jean Asselborn a mis en exergue les aspects positifs de la poursuite de l'unification du continent européen. Selon le ministre, le processus de l'élargissement a permis d'étendre la sphère de la paix et de la stabilité à toute l'Europe. Il a rappelé que élargissement relève d'une importance particulière pour les petits pays, tels que le Luxembourg. "Quand l'Union européenne devient plus grande et plus forte, nous le devenons aussi", a-t-il déclaré. Et d'ajouter que l'économie profitait d'ores et déjà des effets bénéfiques de l'élargissement, tant au niveau national qu'européen.

Le Vice-Premier ministre s'est également prononcé sur les négociations d'adhésion avec le Croatie et la Turquie. "La Croatie a fait d'important progrès dans la mise en œuvre de l'acquis communautaire, mais des efforts supplémentaires sont indispensables, notamment dans les domaines de la protection des minorités, de la justice et de la lutte contre la corruption", a-t-il estimé. Pour ce qui est de la Turquie, Jean Asselborn a relevé que le processus de réforme ne progressait plus que lentement et a insisté sur la nécessité d’efforts substantiels, notamment dans le domaine de la liberté d'expression. Il a également souligné l'obligation des autorités turques d'appliquer intégralement l'extension de l'union douanière à tous les pays membres de l'Union européenne. Dans ce contexte, le ministre a regretté que la Turquie continuait de bloquer l'accès des navires et avions chypriotes à ses ports et aéroports.

Du côté des relations extérieures de l'Union européenne, Jean Asselborn a plaidé pour un approfondissement de la coopération avec les pays à proximité de l'UE à travers la politique européenne de voisinage. Il s'est également prononcé en faveur d'un renforcement des partenariats existants avec la Russie et la Chine.

Évoquant les nombreuses missions de l'Union européenne dans le monde, symboles visibles des avancées de l'UE en matière de gestion de crises et de politique étrangère commune, le ministre a tenu à rappeler la participation du Luxembourg aux missions au Congo, au Liban et à Rafah (au point de contrôle entre l'Egypte et la bande de Gaza). Pour assumer pleinement son rôle croissant d'acteur mondial, l'Union européenne doit "améliorer les instruments et la cohérence de sa politique, mais aussi poursuivre ses discussions institutionnelles", a estimé le ministre.

En parlant des nombreux défis auxquels est confrontée la politique étrangère de l'Europe, le chef de la diplomatie a notamment souligné la conclusion prochaine des négociations sur le futur statut du Kosovo, la relance du processus de paix au Proche-Orient, les dossiers nucléaires iranien et nord-coréen, ainsi que la crise au Darfour.

Les États-Unis et l'Europe peuvent, ensemble et en coopération avec les institutions internationales, constituer une "force formidable" dans la recherche d'une solution aux conflits internationaux, que ce soit au Proche-Orient, dans les Balkans, en Afrique ou en Amérique latine, a poursuivi le ministre. En même temps, il a émis l'espoir que les États-Unis et l’Europe s’accorderont bientôt à nouveau sur l'interprétation du droit humanitaire international. "Au cours des dernières années, la politique américaine dans ce domaine a pris une direction que l'Union européenne ne peut guère comprendre. La lutte contre le terrorisme ne peut être menée aux dépens des droits de l'Homme", a-t-il averti.

Le multilatéralisme constitue, à côté de l'engagement en faveur de l'intégration européenne, le deuxième pilier sur lequel repose la politique étrangère du Luxembourg. Selon le ministre, l'Organisation des Nations unies demeure la "référence fondamentale pour la construction des relations internationales sur une nouvelle base".

Le Vice-Premier ministre a rappelé l'engagement de longue date du Luxembourg en faveur d'un renforcement du rôle des Nations unies. Ce soutien du Luxembourg aux objectifs et principes de la Charte de l'ONU s’est concrétisé sur le terrain, notamment par sa participation aux missions de maintien de la paix; à travers sa politique active en matière de développement, le Luxembourg étant un des cinq pays membres de l’ONU à consacrer plus de 0,7% de son PIB à l’aide publique au développement; et par sa participation dans les organes et agences spécialisées des Nations unies.

En mars 2001, le Luxembourg a annoncé sa candidature pour un siège non-permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2013-2014. En tant que membre fondateur des Nations unies, le Luxembourg doit aussi être prêt à assumer cette responsabilité au sein de l'organe principal du maintien de la paix et de la sécurité dans le monde, a souligné le chef de la diplomatie. "En amont du désir de servir la communauté internationale, cette candidature est également dans l'intérêt du Luxembourg: la manifestation de notre disposition à partager la responsabilité pour la paix et la sécurité dans le monde servira à renforcer notre visibilité au sein de l'Union européenne et au-delà", a-t-il déclaré.

À côté des Nations unies, le Vice-Premier ministre a mis l'accent sur la participation du Luxembourg dans les travaux d'autres organisations internationales et régionales, tels que le Conseil de l'Europe, l'OTAN et l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Selon le ministre, les négociations au sein de l'OMC démontrent que la coopération multilatérale ne peut se limiter aux seuls domaines de la sécurité et de la défense. "Des règles internationales claires pour le commerce international sont dans notre intérêt: un accord global et multilatéral est préférable à une série d'accords bilatéraux", a-t-il affirmé. Dans ce contexte, le ministre a émis l'espoir qu'il sera possible de relancer le cycle de négociations de Doha en 2007.

Finalement, Jean Asselborn a abordé la question de la présence des institutions européennes au Luxembourg. Le ministre a rappelé que le Grand-Duché mène depuis les années 50 une politique active du siège, qui renforce la visibilité et le prestige du pays sur la scène internationale. Les nombreux chantiers sur le plateau du Kirchberg, qui hébergera le nouvel et impressionnant ensemble d'institutions européennes, témoignent de ces efforts, qui seront poursuivis avec la même vigueur dans les années à venir, a indiqué le ministre des Affaires étrangères.


Erklärung von Jean Asselborn zur luxemburgischen Außenpolitik 2006

Am 21. November 2006 hielt Vizepremier- und Außenminister Jean Asselborn vor der Abgeordnetenkammer seine traditionelle Erklärung zur luxemburgischen Außenpolitik. Neben den wichtigsten politischen Ereignissen, die das Jahr 2006 auf europäischer und internationaler Ebene geprägt haben, hob der Minister auch die anstehenden außenpolitischen Herausforderungen hervor.

Zu Beginn seiner Erklärung unterstrich Luxemburgs Diplomatiechef die ausschlaggebenden Konstanten der luxemburgischen Außenpolitik: Einsatz für Frieden und Sicherheit; Kampf gegen Armut und Unterentwicklung; Unterstützung der Demokratie, der Menschenrechte und der nachhaltigen Entwicklung; die Bereitschaft, einen Beitrag im Rahmen der globalen Verpflichtungen zu leisten; sowie das Befürworten einer multilateralen Handlungsweise. "Diese Grundziele und Prinzipien spiegeln sich in unserem Einsatz für die europäische Einigung, dem Kernstück unserer Außenpolitik, wieder", erklärte der Minister.

Eine "neue Dynamik" sei vonnöten, um dem europäischen Integrationsprozess weiteren Auftrieb verleihen. Jean Asselborn begrüßte in diesem Zusammenhang die umfassende öffentliche Debatte in Luxemburg über die Zukunft Europas, die dazu beitragen soll, den Bürgern das Projekt Europa näher zu bringen. Europa brauche erkennbare Resultate in seiner Innovationspolitik, auf Bildungsebene und in der Zusammenarbeit von Schulen, Universitäten und Betrieben, um somit seine internationale Wettbewerbsfähigkeit zu erhalten und zu behaupten, so der Minister.

Der Europäischen Union fehle es nicht an Herausforderung in den kommenden Jahren: die gemeinsame Außen- und Sicherheitspolitik müsse kohärenter gestaltet werden; Entscheidungen in den Bereichen Justiz und innere Angelegenheiten sollten in Zukunft mit qualifizierter Mehrheit anstatt einstimmig getroffen werden; es gelte, eine gemeinsame Energiepolitik in der EU auszuarbeiten.

Was die Zukunft des Verfassungvertrags anbelangt, erklärte der Außenminister, Luxemburg halte weiterhin an allen Elementen des Texts, der von der luxemburgischen Bevölkerung per Referendum gutgeheißen wurde, fest. "Natürlich würde ich mich freuen, sollten wir es fertig bringen, den bestehenden Text mit zusätzlichen sozialen Komponenten, etwa einer gemeinsamen Grundlage von Sozialrechten, zu bereichern", gab der Minister zu verstehen, wies aber zugleich darauf hin, dass es Aufgabe der deutschen Ratspräsidentschaft sei, während des Europäischen Rats im Juni 2007 einen Kompromissvorschlag über die weitere Vorgehensweise in dieser Frage vorzulegen.

Die Erweiterung der Europäischen Union bewertete der Minister als Erfolg und begrüßte den Beitritt Bulgariens und Rumäniens als Vollmitglieder zum 1. Januar 2007. Gleichzeitig ermutigte er beide Länder, ihre Reformen voranzutreiben, um eine eventuelle Aussetzungen bestimmter Mitgliedsrechte zu vermeiden.

Hinsichtlich der skeptischen Reaktionen eines Teils der Bevölkerung auf die EU-Erweiterung unterstrich der Minister die positiven Aspekte der fortschreitenden Einigung des europäischen Kontinents. Der Erweiterungsprozess habe dazu beigetragen, Frieden und Sicherheit auf ganz Europa auszudehnen. Die Erweiterung sei vor allem für kleine Länder besonders wichtig. "Wenn die Europäische Union größer und stärker wird, so werden wir dies auch", sagte der Minister. Die heimische und europäische Wirtschaft ernteten bereits die Früchte der Erweiterung.

Der Vizepremierminister äußerte sich auch über die Beitrittsverhandlungen mit Kroatien und der Türkei. "Kroatien hat bedeutsame Fortschritte bei der Umsetzung des gemeinschaftlichen Besitzstandes erzielt, allerdings sind weitere Anstrengungen unerlässlich, vor allem in den Bereichen Minderheitenschutz und Justiz sowie im Kampf gegen die Korruption", so der Minister. In Bezug auf die Türkei äußerte sich Jean Asselborn besorgt über den nur mehr langsam voranschreitenden Reformprozess und forderte weitere substanzielle Anstrengungen, etwa im Bereich der Meinungsfreiheit. Der Minister erinnerte auch an die Verpflichtung der türkischen Regierung, ihre Zollunion mit der EU auf alle Mitgliedstaaten auszudehnen. Er bedauerte in diesem Zusammenhang, dass die Türkei weiterhin zypriotischen Schiffen und Flugzeugen den Zugang zu ihren Häfen und Flughäfen verwehre.

Im Bereich der Außenbeziehungen der Europäischen Union plädierte der Minister für eine Vertiefung der Zusammenarbeit mit den Ländern in unmittelbare Nähe zur EU mittels der europäischen Nachbarschaftspolitik. Daneben gelte es, die partnerschaftlichen Beziehungen zu Russland und China auszubauen.

Die zahlreichen Missionen der Europäischen Union in der Welt seien ein Spiegelbild der Fortentwicklung der EU im Bereich des Krisenmanagements und in der Gestaltung einer gemeinsamen Außenpolitik. Der Minister betonte hier auch die Teilnahme Luxemburgs an den Missionen im Kongo, im Libanon und am Grenzübergang Rafah zwischen Ägypten und dem Gazastreifen. Um seiner wachsenden Rolle als globaler Akteur gerecht zu werden, müsse die Europäische Union kohärenter handeln, aber auch ihre institutionellen Diskussionen weiterführen, so der Minister.

Unter den zahlreichen Herausforderungen für die europäischen Außenpolitik unterstrich Jean Asselborn insbesondere den baldigen Abschluss der Verhandlungen über den künftigen Status des Kosovo, die Wiederbelebung des Friedensprozesses im Nahen Osten, die Nuklearfrage im Iran und Nordkorea sowie die Krise im Darfur.

Die USA und Europa können – gemeinsam und im Zusammenspiel mit internationalen Organisation – eine "wunderbare Kraft" auf der Suche nach Konfliktlösungen bilden, sei es im Nahen Osten, auf dem Balkan, in Afrika oder in Lateinamerika, bemerkte der Minister. Zugleich äußerte er die Hoffnung, dass die USA und Europa bald wieder die gleiche Interpretation des internationalen humanitären Rechts teilen würden. "In den letzten Jahren hat sich die amerikanische Politik in diesem Bereich in eine für die Europäische Union unverständliche Richtung bewegt. Der Kampf gegen den Terrorismus kann nicht zu Lasten der Menschenrechte geführt werden", warnte der Minister.

Der Multilateralismus bilde, neben dem Einsatz für die Europäische Einigung, die zweite Säule der luxemburgischen Außenpolitik. Der Minister betonte in diesem Zusammenhang, dass die Organisation der Vereinten Nationen weiterhin die "fundamentale Referenz für den Aufbau der internationalen Beziehungen auf einer neuen Grundlage" sei.

Der Vizepremierminister erinnerte an den fortwährenden Einsatz des Großherzogtums für eine Stärkung der Rolle der Vereinten Nationen. Luxemburg habe seine Unterstützung für die Ziele und Prinzipien der UNO-Charta auch konkret und vor Ort unter Beweis gestellt, sei es durch seine Teilnahme an Friedensmissionen, mittels seiner aktiven Entwicklungspolitik (Luxemburg ist eines von fünf UNO-Mitgliedern, das das Ziel erreicht haben, 0,7 Prozent ihres BIP für Entwicklungshilfe zu verwenden), oder durch seine Teilnahme in den Organen und spezialisierten Agenturen der Vereinten Nationen.

Im März 2001 hat Luxemburg seine Kandidatur für einen nicht-ständigen Sitz im UNO-Sicherheitsrat für den Zeitraum 2013-2014 angekündigt. Als Gründungsmitglied der Vereinten Nationen müsse Luxemburg bereit sein, auch diese Verantwortung im primären Gremium für Fragen des Friedens und der Sicherheit in der Welt zu übernehmen, unterstrich der Außenminister. "Über den Wunsch hinaus, uns in den Dienst der internationalen Gemeinschaft zu stellen, ist diese Kandidatur auch im Interesse Luxemburgs. Indem wir uns bereit erklären, Mitverantwortung für Frieden und Sicherheit in der Welt zu übernehmen, stärken wir unseren Platz in der internationalen Gemeinschaft und können weiter an Sichtbarkeit gewinnen, innerhalb der Europäischen Union und darüber hinaus", hob der Minister hervor.

Neben den Vereinten Nationen betonte der Minister auch den Einsatz Luxemburgs in anderen internationalen und regionalen Organisationen, wie beispielsweise im Europarat, in der NATO oder in der Welthandelsorganisation (WHO). Die Verhandlungen im Rahmen der WHO würden beweisen, dass sich multilaterale Zusammenarbeit nicht nur auf die Bereiche der Sicherheit und der Verteidigung beschränken dürfe. "Klare internationale Regeln für den Welthandel sind in unserem Interesse: ein globales, multilaterales Abkommen ist besser als eine Reihe bilateraler Abkommen", bekräftige der Minister und äußerte die Hoffnung auf eine Wiederaufnahme der Doha-Verhandlungen im Jahr 2007.

Zum Schluss seiner außenpolitischen Erklärung ging der Minister auf die Präsenz der europäischen Institutionen in Luxemburg ein. Das Großherzogtum verfolge seit den fünfziger Jahren eine aktive "Sitzpolitik", die die Sichtbarkeit und das Ansehen des Landes auf der Weltbühne fördere. Die zahlreichen Bauprojekte auf dem Kirchberger Plateau, wo ein neues und beeindruckendes Ensemble von EU-Gebäuden entsteht, zeugten vom Wert dieser Anstrengungen, die auch in den kommenden Jahren mit gleichem Elan vorangetrieben würden, versicherte der Minister.