Le 6 février 2001, le ministre de la Santé, Carlo Wagner a donné une conférence de presse au sujet du Plan hospitalier tel qu'amendé et accepté par le gouvernement en Conseil en sa séance du 2 février 2001.
Ce Plan prévoit une réorganisation de la médecine en mettant davantage l'accent sur le traitement ambulatoire ainsi que la modernisation des infrastructures actuelles.
Afin que le patient puisse bénéficier du traitement hospitalier qui soit le plus approprié à sa pathologie, le Plan hospitalier vise à assurer la couverture des soins les plus courants au niveau des hôptitaux de proximité, alors que les cas plus graves seront pris en charge par les hôpitaux généraux et spéciaux, à l'intérieur comme à l'extérieur du grand-duché.
Le Plan hospitalier prévoit la réduction des "lits aigus" à un taux de cinq pour mille par rapport à la population luxembourgeoise. Cette limitation est justifiée par les progrès médicaux réalisés qui conduisent à un abaissement de la durée du séjour hospitalier.
Le nombre restant de lits fixes est jugé comme étant suffisant pour prendre en charge une population en croissance constante, d'autant plus que le nombre de lits pour la rééducation gériatrique sera augmenté de 75 unités.
Le Plan hospitalier constate encore des insuffisances de couverture médicale dans les domaines de la procréation médicalement assistée, de la traumatologie, de l'oncologie, de la rééducation gériatrique, etc.
En outre, le ministre de la Santé a annoncé la création d'un service national de la médecine de l'environnement.
Selon Carlo Wagner, le Plan hospitalier est à reviser tous les cinq ans.