Eugène Berger à la septième Conférence des Parties de la Convention sur les changements climatiques

Du 6 au 9 novembre, Eugène Berger, secrétaire d'Etat à l'Environnement s'est rendu à Marrakech au Maroc afin d'y participer au segment ministériel de la 7e Conférence des Parties de la Convention sur les changements climatiques.


Eugène Berger lors de son intervention

L'objectif de cette conférence était de traduire par des textes juridiquement contraignants les accords politiques relatifs au protocole de Kyoto pris en juillet 2001 à Bonn.

Grâce notamment à l'engagement des représentants de l'Union européenne, cette conférence a pu se conclure par un succès. En effet, après quatre années de négociations, les représentants de plus de 160 Etats ont pu parvenir à un compromis qui a ouvert la voie à la ratification du protocole de Kyoto portant sur la réduction des gaz à effet de serre.

En ratifiant le protocole de Kyoto, les Etats signataires s'engagent à réduire les émissions à effet de serre de 5,2% jusqu'en 2012 afin d'atteindre ainsi un niveau d'émission inférieur à celui qui existait en 1990. Le compromis de Marrakech prévoit également des sanctions en cas de non-respect des objectifs fixés.

Les Etats-Unis, qui ont participé à la conférence en tant qu'observateurs, ont maintenu la position de refus annoncée en mars 2001 par le président Bush. D'autres Etats, notamment l'Australie, le Canada le Japon et la Russie, réticents au départ, ont finalement accepté le compromis.

Dans son discours, prononcé à Marrakech, Eugène Berger a tenu à préciser que le parlement luxembourgeois avait déjà ratifié le protocole de Kyoto et que le Luxembourg comptait dépasser les objectifs fixés par le protocole en s'engageant à réduire ses émissions de 28%.

A la même occasion, Eugène Berger a plaidé en faveur des énergies renouvelables qui devraient jouer un rôle plus important à l'avenir. "Ces technologies représentent en même temps de nouvelles opportunités pour le monde économique qui devrait comprendre que le protocole de Kyoto ne représente pas seulement une charge mais aussi une grande chance", a-t-il conclu.

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