Rencontre Lydie Polfer - Dominique de Villepin

"Souligner l’excellence des relations bilatérales entre la France et le Luxembourg"

Sur invitation de son homologue français Dominique de Villepin, la ministre des Affaires étrangères Lydie Polfer a été reçue le 8 avril 2003 pour une visite de travail au Quai d’Orsay. Au centre des consultations entre les deux ministres figuraient, outre des questions bilatérales, la discussion actuellement menée sur l’avenir de l’Europe dans le cadre de la Convention, mais aussi dans d’autres enceintes, et la situation en Irak.

Au titre des relations bilatérales, qualifiées globalement d’excellentes et profondes, les deux ministres se sont prononcés pour une réalisation aussi rapide que possible des liaisons ferroviaires TGV reliant Paris à Luxembourg, d’une part, et de celles assurant la liaison entre les trois lieux de travail des institutions européennes, Bruxelles, Strasbourg et Luxembourg, d’autre part. Par ailleurs, les ministres se sont félicités des résultats obtenus la veille dans le cadre de la commission mixte franco-luxembourgeoise sur la sécurité nucléaire.

Face à la situation en Irak qui évolue rapidement, les ministres ont exprimé leur forte conviction que la communauté internationale et en premier lieu les Nations unies devront jouer un rôle central dans la reconstruction économique et politique du pays et dans le rétablissement d’une administration acceptée de part et d’autre et capable d’assurer la stabilité du pays.

Dans ce contexte ils ont insisté sur la nécessité pour la communauté internationale de restaurer son unité afin de fédérer toutes les forces et compétences pour assurer le développement de la démocratie et l’émergence de plus de stabilité pour l’ensemble de la région, alors qu’il s’agit d’objectifs auxquels souscrivent non seulement la France et le Luxembourg mais tous les membres de la communauté internationale.

S’agissant des travaux de la Convention sur l’avenir de l’Europe, Lydie Polfer et Dominique de Villepin ont souligné l’accord de leurs gouvernements à tout faire pour renforcer l’unité et la capacité de décision de l’Union alors que  les citoyens demandent une véritable reconnaissance des valeurs et des principes de l’Europe sur la scène internationale. Ils ont également discuté de la meilleure architecture institutionnelle pour l’Union élargie et des perspectives d’une collaboration plus étroite dans le domaine de la politique de sécurité et de défense telle que proposée par le partenaire belge. Ils se sont prononcés dans ce domaine pour une coopération ouverte aux autres pays de l’Union en optant pour un processus aussi large que possible et n’excluant aucun pays. Une première réunion, réunissant à ce stade l’Allemagne, la France, la Belgique et le Luxembourg doit se tenir à Bruxelles le 29 avril afin de sonder les possibilités d’une telle coopération.

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