Le 2 septembre 2003, la ministre de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Erna Hennicot-Schoepges a reçu André Rossinot, maire de Nancy et président de la Communauté urbaine du Grand Nancy, et Michel Lucius, président du Pôle universitaire européen, en présence aussi de l’ambassadeur de France au Luxembourg.
La délégation lorraine était également composée des quatre présidents des universités lorraines:
Richard Lioger, président de l’Université de Metz;
Claude Burlet, président de l’Université Henri Poincaré (Nancy I);
Herbert Nery, président de l’Université Nancy 2;
Louis Schuffenecker, président de l’Institut national polytechnique de Lorraine et président de la Conférence des présidents d’Université de la Grande Région;
Laurent Hénart, député de Meurthe-et-Moselle, président du groupe parlementaire d'amitié France-Luxembourg et adjoint au maire de Nancy délégué à la culture;
François Werner, vice-président de la Communauté urbaine délégué aux affaires universitaires et adjoint au maire de Nancy.
La délégation luxembourgeoise était composée de Germain Dondelinger, professeur-attaché, en charge de la coordination du département enseignement supérieur, Pierre Decker, conseiller de gouvernement 1ere classe, en charge de la coordination du département recherche, et de Dominique Faber, attachée de gouvernement.
Cette première rencontre est l’expression concrète des engagements pris lors de la venue à Nancy de LL.AA.RR. le Grand-Duc et la Grande-Duchesse, le 16 mars 2003, accompagnés notamment du Vice-Premier ministre Lydie Polfer.
La réunion de travail a permis d’évoquer le renforcement des coopérations entre les universités et les grandes écoles lorraines et l’Université du Luxembourg en cours de création, tant au niveau des formations que de la recherche, dans le cadre du réseau universitaire de la Grande Région.
Cette rencontre a confirmé la volonté de tous les partenaires de travailler ensemble et il a été notamment convenu:
d’établir un bilan des coopérations actuelles et d’examiner, sur ces bases, la faisabilité d’un diplôme conjoint en jouant la carte de la complémentarité pour construire une offre de formation attractive au niveau international,
de faire un diagnostic commun dans le domaine de la recherche afin de déterminer les possibilités de co-financement de programmes qui, selon les secteurs, correspondent aux atouts lorrains et luxembourgeois. Cette démarche a d’ailleurs été évoquée par le Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, lors de sa visite au Luxembourg,
de renforcer la mobilité des étudiants.
Les modalités de collaboration sont placées sous l’égide du pôle universitaire européen de Lorraine et, pour le Luxembourg, sous l’égide directe du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Une prochaine rencontre est d’ores et déjà programmée début 2004.