Jean-Claude Juncker salue l'initiative franco-allemande pour relancer la croissance en Europe

Le Premier ministre Jean-Claude Juncker a salué l’initiative franco-allemande pour relancer la croissance en Europe. "J’applaudis des deux mains cette liste de dix grands projets d’investissements dans des secteurs tels que les télécommunications, les nouvelles technologies, la recherche ou encore les énergies alternatives, à condition toutefois que leur financement sera garanti.", a-t-il déclaré.

Face aux déficits budgétaires élevés tant en Allemagne qu’en France, Jean-Claude Juncker a spécifié qu’il faudrait "trouver des financements qui ne seraient pas nationaux, mais qui devraient prendre appui sur des financements communautaires, sur la mise à disposition de moyens financiers de la BEI et sur un financement privé."

Dans le journal télévisé Arte-Info de la chaîne de télévision Arte, diffusé le 18 septembre 2003, Jean-Claude Juncker avait, en effet, indiqué dans ce contexte que "certains pays membres surtout de petite  ou de taille moyenne, plus vertueux en matière budgétaire, ne cessent de se poser des questions sur les situations budgétaires française et allemande".

Se basant sur  la déclaration commune franco-allemande, Jean-Claude Juncker s’est pourtant dit confiant que les deux pays souhaitent respecter le pacte de stabilité, sans pour autant vouloir tuer toutes les possibilités de relance économique.

Dans le journal télévisé Arte-Info Jean-Claude Juncker avait spécifié à cet égard : "J’ai, après un long entretien avec Francis Mer, la conviction que la France respectera le pacte de stabilité et que le déficit français reviendra en dessous de la barre des 3% en 2005. L’essentiel étant que l’idée commune, qui fut un autre débat, c’est-à-dire celui que l’Union monétaire doit s’inscrire dans un cadre de stabilité macro-économique et financière, continuera à être respectée."

"Au lieu de nous quereller sur quelques millimètres de stabilité, il faudrait créer une bonne intersection entre la croissance et la stabilité", avait finalement conclu Jean-Claude Juncker sur la chaîne Arte.

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