Erna Hennicot-Schoepges, dans sa fonction de ministre des Travaux publics, a présenté le 2 octobre 2003 le projet de construction d’un lycée technique et d’un internat à Redange-sur-Attert.
Il s’agit ici du premier projet de lycée dans le cadre du « plan directeur sectoriel lycées ». Le but de ce projet est de créer 2.600 places supplémentaires dans la région Nord d’ici 2010. Le 27 juin 2003, le Conseil de gouvernement avait donné son accord et deux mois plus tard, le projet de loi avait été déposé à la Chambre. Les travaux devraient débuter mi-2004, afin d’accueillir les premiers élèves en 2008.
La capacité de ce nouveau lycée à Redange-sur-Attert sera de 1.200 élèves et l’internat pourra accueillir 100 élèves. Ce lycée proposera deux volets différents : un cycle inférieur complet de l’enseignement secondaire classique et technique ainsi qu’un cycle supérieur au seul enseignement technique avec une spécialisation (commerce et gestion).
L’investissement total atteint les 90 millions d’euros et son architecture présente plusieurs caractéristiques nouvelles. Ainsi, des salles modulaires offrent une grande flexibilité : elles pourront être ajustées en volume selon leur utilisation. Hennicot-Schoepges compara la construction à « un jeu de Lego ». Les élèves pourront jouir d’une cafétéria, d’un restaurant de 400 places, d’une bibliothèque, d’un cybercafé, d’une salle de fêtes et de quelques unités de sport, y compris une piscine.
Le lycée sera implanté sur un terrain de 9 hectares, facile d’accès et muni d’un concept énergétique tout à fait innovant : la consommation en énergie sera minimale grâce à une enveloppe extérieure performante. A ceci s’ajoute que le lycée n’aura pas de chaufferie, il sera raccordé à la centrale de production d’énergie « Biogas un der Attert ».