Lancement du plan d'action "Entreprendre pour réussir": Augmenter l'efficacité de l'action gouvernementale

Le ministre de l’Economie, Henri Grethen et le ministre des Classes moyennes, Fernand Boden, ont présenté le jeudi, 19 février 2004 les grandes lignes du plan d’action "Entrepreneurship au Luxembourg - Entreprendre pour réussir".

Le ministre des Classes moyennes a souligné d'emblée les multiples actions lancées ces derniers temps par le gouvernement dans le domaine de la promotion de l’esprit d’entreprises. Il a également évoqué la nouvelle législation concernant le droit d’établissement ou le lancement d’un prêt de démarrage par la SNCI. Malgré cela, le nombre de jeunes créateurs d’entreprises aurait diminué ces dernières années, a déploré Fernand Boden. Le manque de "goût du risque des Luxembourgeois" en serait une explication.

Le ministre de l’Economie a placé l’initiative du gouvernement dans son contexte européen. Ainsi, le Livre vert de la Commission européenne sur l’esprit d’entreprise, le « processus de Bologne » ainsi que les réflexions sur l'entrepreneuriat lancées sous la présidence luxembourgeoise de la Grande Région en 2001 s'inscriraient dans la même perspective.

Le plan d’action que le Conseil de gouvernement a approuvé lors de sa réunion du9 janvier 2004 devrait servir à mieux coordonner les initiatives développées par les différents ministères afin d’accroître la visibilité et l’efficacité de la politique gouvernementale dans ce domaine. Il s’articule autour de trois axes :

  • Tout d’abord, il s’agit de stimuler le goût d’entreprendre par la voie de projets de sensibilisation, une plus grande visibilité des instruments financiers, l’ouverture du secteur public au goût d’entreprise et la promotion de l’esprit d’entreprise auprès des jeunes.

  • Afin de soutenir la création d’entreprises, le plan prévoit la mise en place de bourses start-up, de concours de plan d'affaires, d’incubateurs tels les projets Ecostart ou Technoport, ainsi que d’instruments spécifiques destinés aux jeunes entrepreneurs.

  • Finalement, le développement des entreprises sera dynamisé par une optimisation du management moyennant la formation professionnelle continue et la mise à disposition de données statistiques.

Parallèlement au plan d’action, le Conseil de gouvernement a mis sur pied le Comité national pour la promotion de l’esprit d’entreprise (CNPEE). Conçu comme un large forum de discussion, cet organe est destiné à favoriser les synergies entre les acteurs de la place et à faire le suivi des différentes mesures initiées dans le cadre du plan d’action. Y sont regroupés les ministères de l’Economie, des Classes moyennes, d’Etat, de l’Education nationale, de la Culture, du Travail des Finances. Les fédérations professionnelles (Chambre de Commerce, Chambre des métiers, Confédération du Commerce, Fédération des artisans, FEDIL, Horesca) ainsi que la Mutualité d’aide aux artisans et la Mutualité d’aide aux commerçants y sont également représentées. La SNCI occupe un rang d’observateur.