Le Premier ministre Jean-Claude Juncker rencontre le président désigné de la Commission européenne, José Manuel Barroso

Le Premier ministre Jean-Claude Juncker et le président désigné de la Commission européenne, José Manuel Barroso, se sont rencontrés le 6 septembre 2004 à Bruxelles pour évoquer les priorités de la future Présidence luxembourgeoise. Les principaux points de discussion portaient sur les orientations futures du pacte de stabilité et de croissance, la révision à mi-parcours du processus de Lisbonne, les perspectives financières et l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.

Pour ce qui est du premier point, il y a lieu de retenir que le président désigné de la Commission européenne a confirmé sa volonté de continuer la discussion engagée il y a peu par l'actuelle Commission sur les améliorations à apporter au pacte de stabilité. Les deux interlocuteurs étaient d'accord sur le lien qu'il y a lieu d'établir entre les évolutions conjoncturelles et l'application des règles qui, en gagnant en flexibilité, permettraient un respect plus rigoureux du pacte.

En ce qui concerne le processus de Lisbonne, Jean-Claude Juncker a souligné qu'à ses yeux, il importe de respecter l'objectif initial qui ne fut pas un simple modèle de développement de la compétitivité économique, mais qui possède aussi une large dimension sociale, environnementale et un concept sur la société de la connaissance.

Déi Presidentschaft gëtt anescht wéi di aner déi mer haten, besonnesch wéi déi lescht déi mer haten, wéinst der ënnerschiddlecher Problemstellung, déi mer hunn. Mir mussen eis mat de Finanzperspektiven, dat heescht mat de budgetäre Perspektivë fir déi nächst Joren beschäftegen. Mir mussen eis iwwert d’Reform vum europäesche Stabilitéits- a Wuesstumspakt bécken. Mir musse kucken, wéi déi sougenannte Lissabonner Agenda, dat heescht dee Gesamtprogramm vu wirtschaftlechen a vu soziale Reformen, déi  Europa sollen zum wettbewerbfähegsten Deel vun der Welt maachen, kënne vun der Plaz bewegt ginn. Et ass also anescht wéinst deene méi Leit an deenen anere Leit, déi dobäi sinn an et ass ënnerschiddlech wéinst de Problemer, déi mer ze klären hunn. Interview du Premier ministre Juncker au sujet des priorités de la Présidence luxembourgeoise en 2005 (RTL Télé, 06-09-2004)

Pour ce qui est des perspectives financières, la Présidence luxembourgeoise aura à trouver un compromis marqué notamment par une volonté de solidarité qui devrait lier les partenaires au sein de l'UE.

Messieurs Barroso et Juncker ont également évoqué la question de l'ouverture des négociations d’adhésion avec la Turquie, question à trancher par le Conseil européen de décembre 2004. En cas de décision positive sur l’ouverture des négociations, le Luxembourg entamerait ces travaux longs et complexes au cours de sa Présidence.

Dernière mise à jour