Le Premier ministre, ministre des Finances, Jean-Claude Juncker, et le ministre de l’Économie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké, ont participés aux réunions informelles de l’Eurogroupe et du Conseil "Affaires économiques et financières" qui se sont tenues les 10 et 11 septembre 2004 à Scheveningen.
La Banque centrale du Luxembourg y était représentée par son président Yves Mersch.
Réunion informelle de l'Eurogroupe
Les ministres ont tout d'abord doté le groupe informel de l'Eurogroupe d’un président élu, issu de ses rangs, notamment le Premier ministre et ministre des Finances luxembourgeois Jean-Claude Juncker.
Jean-Claude Juncker et le ministre néerlandais des Finances, Gerrit Zalm, lors de l'annonce officielle de la nomination de M. Juncker en tant que président de l'Eurogroupe
Au cours de leur réunion à Scheveningen, les ministres des Finances de la zone Euro ont également discuté de la réforme du pacte de stabilité et de croissance, à la lumière de la communication de la Commission européenne du 3 septembre 2004 que le gouvernement luxembourgeois a accueillie de manière positive . L’Eurogroupe s’est mis d’accord que la communication de la Commission constituait une bonne base de discussion pour les débats à venir dans les prochains mois.
Jean-Claude Juncker et Jeannot Krecké en compagnie du ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie français, Nicolas Sarkozy
Les ministres des Finances des 25 États membres se sont rencontrés ensuite pour une réunion de l’Eurogroupe élargi consacré à deux sujets dont la finalisation incombera à la future Présidence luxembourgeoise du Conseil, à savoir le cadre financier de l’Union européenne pour la période 2007-2013, et la revue à moyen terme de l’agenda de Lisbonne. Pour ce dernier point les ministres ont entendu un exposé de Wim Kok qui préside un groupe de haut niveau chargé par le Conseil européen de mars 2004 de faire des propositions pour l’amélioration du processus de Lisbonne.
Réunion de l'Écofin informel
La réunion de l’Écofin informel a réuni les ministres des Finances et/ou de l’Économie des 25 États membres de l’Union européenne, ainsi que la Commission européenne, la Banque centrale européenne et les gouverneurs des banques centrales des pays membres. L’ordre du jour était consacré à des échanges sur la réduction des charges administratives pour les entreprises, sur les marchés et services financiers ainsi que sur le plan d’action "capital à risque".