Marie-Josée Jacobs à la conférence "Création de réseaux de connaissance dans le domaine de la jeunesse"

Dans le cadre de la Présidence luxembourgeoise du Conseil des ministres de l’Union européenne, le ministère de la Famille et de l’Intégration organise, en collaboration avec le Centre d’études sur la situation des jeunes en Europe (CESIJE) et l’Université du Luxembourg, une conférence intitulée "Création de réseaux pour une meilleure connaissance des jeunes".

La conférence, qui a lieu du 16 au 18 juin 2005 au Centre culturel de rencontre Abbaye de Neumünster a été ouverte par la ministre de la Famille et de l’Intégration, Marie-Josée Jacobs.

Une compréhension et une connaissance accrues de la jeunesse

L’objectif de cette conférence est situé dans le contexte de la politique européenne de la jeunesse. À la suite du Livre blanc "Un nouvel élan pour la jeunesse en Europe", le Conseil des ministres européens de la jeunesse a approuvé quatre priorités pour la politique européenne de la jeunesse:

  • la participation;
  • l’information;
  • les activités de volontariat;
  • une compréhension, une connaissance accrues de la jeunesse.

Pour chaque priorité, des objectifs communs ont été adoptés. La présente conférence se réfère à la quatrième priorité - compréhension et connaissance accrues de la jeunesse - et plus particulièrement à l’objectif commun: "faciliter et promouvoir les échanges, le dialogue et la création de réseaux pour garantir la visibilité des connaissances dans le domaine de la jeunesse et anticiper les besoins futurs".

Le Luxembourg, connaissant depuis 1970 une importante immigration, se caractérise par une multiculturalité. La ministre de la Famille et de l’Intégration a souligné que "dans les prochaines années, le Luxembourg sera un pays européen avec une des populations les plus jeunes de l’Europe. De grands défis sont à résoudre pour réussir ensemble la construction de cette nouvelle société. Se posent notamment des défis scolaires, de formation professionnelle, mais aussi d’intégration sociale en générale. En effet, nous constatons que pour les jeunes issus de l’immigration par exemple, une intégration sociale à travers les organisations de jeunesse ne se fait pour le moment que très difficilement. Il est nécessaire de développer des structures pour faciliter l’intégration des jeunes".

Selon les propos de Marie-Josée Jacobs, il importe donc d’organiser sous différentes formes le dialogue et de mettre en réseau, tant au niveau local que national et européen, les acteurs du secteur jeunesse: décideurs politiques et administratifs, représentants de la société civile et des mouvements jeunesse, représentants du monde de la recherche jeunesse.

L’importance d’une coopération européenne

L’idée de départ, soutenue par le gouvernement luxembourgeois, est que les connaissances concernant le monde de la jeunesse existent auprès de tous les acteurs intervenant dans ce champ, les chercheurs dans le domaine de la jeunesse, ceux qui travaillent avec les jeunes, les acteurs politiques et administratifs. C’est à travers le dialogue entre ces intervenants que les connaissances peuvent émerger au mieux en vue d’une politique de la jeunesse et d’un travail en faveur des jeunes. L’enjeu central est de garantir une politique jeunesse qui soit fondée à la fois sur des évidences vérifiées et la participation des concernés. L’originalité de la conférence organisée à Luxembourg consiste notamment dans le fait de permettre et d’encourager l’interaction et la concertation entre les différents milieux mentionnés.

Une grande priorité est accordée à la recherche jeunesse. Elle entend produire des savoirs et des connaissances utiles aux milieux social et culturel qui l’environnent.

La ministre de la Famille et de l’Intégration, Marie-Josée Jacobs, a salué l’initiative de l’Université du Luxembourg qui, par sa participation au développement de formes innovatrices de gestion de savoirs, fait preuve de son engagement européen. "C’est aussi pourquoi j’aimerais exprimer un très grand remerciement à la toute récente Université du Luxembourg, qui s’est jointe à nous pour relever ces défis de la société luxembourgeoise en se dotant d’un nouveau poste de professeur, appelé explicitement à suivre entre autres les politiques de jeunesse. L’université sera le garant de l’indépendance de cette recherche, nécessaire au débat démocratique, nécessaire aussi pour être reconnue par tous les acteurs", a dit la ministre.

La conférence représente une reconnaissance internationale de la recherche jeunesse luxembourgeoise qui est menée et coordonnée par le CESIJE, a dit la ministre, qui a salué la collaboration entre l’Université du Luxembourg et le CESIJE.

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