Coopération au développement : politique du gouvernement et mesures principales

Introduction

 

Depuis 1980, la politique de coopération au développement est un des piliers de la politique étrangère du Luxembourg. Le Grand-Duché, conformément à l’engagement pris dans le programme gouvernemental pour la période 2013-18, investit 1% du revenu national brut (RNB) dans l’aide au développement, ce qui le place parmi les cinq économies développées les plus ambitieuses dans ce domaine. Axée sur des partenariats ciblés, la coopération luxembourgeoise est basée sur les principes clés que sont la fiabilité, l’engagement et la compétence. Elle se place au service de l’éradication de la pauvreté, notamment dans les pays les moins développés et s’inscrit dans un esprit de développement durable.

Dans un souci d’efficacité et d’impact, la coopération pratique une politique d’intervention ciblée dans un nombre restreint de pays partenaires.

Les choix géographiques de la coopération luxembourgeoise sont pris en tenant compte de l’indice du développement humain du Programme des Nations unies pour le développement ainsi que des considérations relatives à l’approche régionale et aux situations de fragilité. Ainsi, le Luxembourg met en œuvre des programmes de coopération multi-annuels appelés Programmes indicatifs de Coopération (PIC) avec sept "pays partenaires", dont cinq se situent en Afrique de l’Ouest, et soutient également des projets dans sept autres pays dits "pays à projets" .

Les secteurs d’intervention prioritaires de la coopération sont l’éducation y compris la formation et l’insertion professionnelle, la santé et le développement local ; tandis que les thèmes transversaux sont le genre, l’environnement, le changement climatique et la gouvernance. 

Sur le terrain

La mise en œuvre de la politique de coopération sur le terrain se fait à travers des voies bilatérales, principalement par l’agence Lux-Developement, et multilatérales, par des agences des Nations unies ou l’Union européenne.

La réalisation de la politique de coopération luxembourgeoise se fait également, d'une part, par la société civile, dont presqu’une centaine d’ONG de développement luxembourgeoises agréées bénéficient d’un cofinancement direct, d’autre part, par le secteur privé avec lesquels des partenariats public-privé sont établis. De plus, le Luxembourg soutient des ONG et institutions engagées dans le domaine de la microfinance.

L’action humanitaire

L’aide publique au développement du Luxembourg comprend par ailleurs un volet d’action humanitaire qui se conçoit dans le respect des principes humanitaires internationaux et du droit international humanitaire. L’action humanitaire permet de répondre à des situations d’urgence en cas de crise majeure comme des catastrophes humanitaires, catastrophes naturelles ou conflits violents. Elle comprend également un volet de prévention de catastrophes humanitaires et un volet de transition, entre le moment de la survenue d’une catastrophe humanitaire, la reconstruction et la reprise des activités de développement.