Jean-Claude Juncker et Lydie Polfer au Sommet du Benelux à La Haye

Le 29 septembre 2000, Jean-Claude Juncker, Premier ministre, ministre d'Etat, et Lydie Polfer, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur, ont participé au sommet du Benelux à La Haye.

Ce sommet a réuni les chefs de Gouvernement et les ministres des Affaires étrangères des trois pays Benelux: Pays-Bas, Belgique et Grand-Duché de Luxembourg.

A l'approche du Conseil européen de Biarritz, en octobre, et de celui de Nice, en décembre, les représentants des trois états ont discuté un mémorandum du Benelux relatif aux réformes des institutions européennes dans le contexte de la CIG.

Le mémorandum Benelux, présenté au sommet de Helsinki, avait largement contribué à la décision d'élargir le champ des sujets traités par la Conférence intergouvernementale (CIG).

C'était notamment le cas pour la coopération renforcée qui, comme l'a souligné le Premier ministre luxembourgeois durant la conférence de presse qui suivit le sommet, après avoir été proposée par le Benelux, devint une priorité germano-française. Ce deuxième mémorandum s'inscrit dans la droite lignée du premier, puisque pour la première fois, les pays du Benelux abordent le débat sur la finalité de la construction européenne et sur le timing qui la soutend.

Jean-Claude Juncker a souligné qu'une fois de plus le Benelux, en adoptant une approche commune, prend de l'importance et de l'influence au sein de l'Union. Le document adopté est, selon le Premier ministre, d'autant plus important qu'il renforce les éléments qui ont été à la base de l'édification de l'Europe, à savoir la méthode communautaire et les compétences de la Commission.

Pour Jean-Claude Juncker, l'accord sur la liste des champs d'application du vote à majorité qualifiée élargi, constitue également une avancée non négligeable. Il s'agit en l'occurrence de la libre circulation des personnes (asile et migration), de la politique de l'environnement, de la politique commerciale commune ainsi que de la politique sociale (à l'exception des régimes de pension par exemple). Et le Premier ministre luxembourgeois de conclure avec optimisme: "beaucoup de travail attend l'Union après Nice".

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