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Réactions du Premier ministre Jean-Claude Juncker et du ministre des Affaires étrangères Lydie Polfer à la nouvelle du décès du ministre suédois Anna Lindh
Le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker s’est dit "ébranlé" par l’annonce de la mort du ministre suédois des Affaires étrangères Anna Lindh.
Jean-Claude Juncker, qui a appris la nouvelle lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre suédois Göran Persson, a tenu à rendre hommage à Mme Lindh lors de la séance du Conseil de gouvernement du 11 septembre 2003.
Le Premier ministre a ainsi honoré "la personnalité exceptionnellement forte de cette femme que je connaissais bien et avec laquelle j’ai entretenu des relations des plus chaleureuses". "Madame Lindh", a dit le Premier ministre luxembourgeois "n’était pas seulement une des personnalités politiques les plus respectées et aimées en Suède mais elle avait également le courage de plaider, dans un pays eurosceptique, pour des solutions continentales à bon nombre de problèmes".
Ce meurtre est, selon Jean-Claude Juncker, "d’autant plus difficile à comprendre que c'est la deuxième fois qu’une personnalité politique est assassinée en Suède, pays connu et admiré pour son approche très libérale aux questions de société".
Le ministre des Affaires étrangères Lydie Polfer s’est dit également choquée et bouleversée en apprenant la nouvelle du décès de sa collègue suédoise Anna Lindh.
"Il y a quelques jours seulement, j’ai pris un café avec Anna Lindh lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne en Italie et comme toujours on a eu une discussion très animée et amicale. Cette nouvelle de l’attaque et du décès de ma collègue me touche au plus profond du cœur et je dois dire qu’avec Anna Lindh tout d’abord la Suède, mais aussi l’Union européenne perd une de ses protagonistes les plus actives et engagées. Je suis extrêmement triste de perdre une formidable collègue et amie", a dit le ministre Lydie Polfer dans un communiqué.