Henri Kox au Conseil affaires étrangères en formation "Défense" à Bruxelles

Le 12 novembre 2019, Henri Kox, ministre délégué à la Défense, a participé au Conseil des affaires étrangères en formation Défense de l'Union européenne à Bruxelles. Les ministres de tutelle ont débattu des questions liées à la sécurité et à la défense, en mettant particulièrement l'accent sur la coopération structurée permanente (PESCO) et sur la cohérence entre les initiatives de l'UE en matière de défense.

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    (de g. à dr.) Federica Mogherini, Haute représentante, Patrick Engelberg, représentant permanent auprès COPS et Henri Kox, ministre délégué à la Défense
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    (de g. à dr.) Michael Farrugia, ministre maltais de la Défense et Henri Kox, ministre délégué à la Défense
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    (de g. à dr.) Jorge Domecq, Directeur général de l'Agence européenne de la Défense et Henri Kox, ministre délégué à la Défense

 

Henri Kox a souligné l'importance de conclure le débat sur la participation exceptionnelle d'États tiers à des projets PESCO et d'harmoniser davantage les processus UE-OTAN selon le principe du "single set of forces". Le ministre délégué a en outre affirmé que l'année 2020 sera une année importante pour l'avancement et la consolidation de la défense européenne. La revue stratégique de la PESCO est un moment opportun qui fixe le cap pour les années à venir. L'approche européenne devra être axée sur les résultats tangibles et guidée par nos besoins capacitaires et opérationnelles. Henri Kox a aussi exprimé son soutien envers l'idée d'une boussole stratégique qui traduit de manière précise nos ambitions et priorités politiques.

Par ailleurs, les ministres de la Défense ont eu un échange de vues sur les missions et opérations relevant de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Dans ce contexte, Henri Kox a rappelé que la dégradation de la situation sécuritaire au Sahel requiert une approche intégrée et de longue haleine qui considère les différents facteurs et causes profondes d'instabilité. Il est indéniable que le changement climatique a un impact négatif sur les ressources naturelles de la région et exacerbe les conflits. Le changement climatique est un multiplicateur de risque et de menaces qui doit être mieux pris en compte si l'Union européenne souhaite agir de manière durable sur les causes profondes de l'insécurité au Sahel.

Lors d'un déjeuner avec le secrétaire général délégué de l'OTAN, Mircea Geoană, les ministres ont évalué le progrès des relations UE-OTAN.

 

Communiqué par la Direction de la défense

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